Source : Pixabay, image libre de droits.
Sur son site, France Television, qui a diffusé lundi un Cash Investigation sur les pesticides, résume les grandes lignes de l’enquête menée par les journalistes : « Les données avec lesquelles nous avons travaillé proviennent du ministère de l'Écologie. Le ministère de l'Agriculture exerce également un droit de regard sur leur publication. Elles sont confidentielles et couvrent une période qui s'étend de 2008 à 2013 (et de 2009 à 2013 pour l'outre-mer) »
Ainsi durant cette période, près de 100 000 tonnes de pesticides considérés dangereux ou potentiellement dangereux ont été utilisés sur le territoire français. « Plusieurs milliers de pesticides différents ont été vendus sur le marché français pendant cette période. Si certains ne présentent pas de risques, d'autres contiennent des substances actives qui ont d'ores et déjà été identifiées comme présentant un risque probable ou avéré pour l'être humain. Certaines ont même été interdites au cours de la période observée, mais la plupart d'entre elles sont encore autorisées. »
Ainsi durant cette période, près de 100 000 tonnes de pesticides considérés dangereux ou potentiellement dangereux ont été utilisés sur le territoire français. « Plusieurs milliers de pesticides différents ont été vendus sur le marché français pendant cette période. Si certains ne présentent pas de risques, d'autres contiennent des substances actives qui ont d'ores et déjà été identifiées comme présentant un risque probable ou avéré pour l'être humain. Certaines ont même été interdites au cours de la période observée, mais la plupart d'entre elles sont encore autorisées. »
Des chiffres trop importants pour être comportements isolés
Les pratiques agricoles sont difficiles à contrôler. Même avec une politique plus ambitieuse, il est impossible d’empêcher que des comportements déviants soient enregistrés ci et là. Pour autant, les chiffres soulignés par France Télévision montre que nous somme face à un phénomène de grande ampleur et non à des actes isolés.
Par communiqué la Confédération paysanne s’est insurgée contre cette situation : « L'émission Cash Investigation diffusée hier soir a une nouvelle fois donné à voir le cynisme avec lequel les firmes agro-chimiques dissimulent la dangerosité de leurs produits, et comment nos élus restent extrêmement sensibles à leur lobbying. Cette mise en lumière est salutaire et doit contribuer à combattre l'emprise croissante des multinationales sur nos sociétés. »
« La société doit se saisir de ce débat : la sortie des pesticides n'est pas qu'une affaire de paysans qui, même s'ils en sont les premières victimes, sont souvent pris dans des logiques technico-économiques inextricables dont la responsabilité est partagée. La Confédération Paysanne lancera en 2016 un vaste débat citoyen sur l'alimentation et l'agriculture, afin de choisir et d'imposer, enfin, des politiques agricoles et alimentaires d'intérêt général » conclue l’instance représentative des paysans.
Par communiqué la Confédération paysanne s’est insurgée contre cette situation : « L'émission Cash Investigation diffusée hier soir a une nouvelle fois donné à voir le cynisme avec lequel les firmes agro-chimiques dissimulent la dangerosité de leurs produits, et comment nos élus restent extrêmement sensibles à leur lobbying. Cette mise en lumière est salutaire et doit contribuer à combattre l'emprise croissante des multinationales sur nos sociétés. »
« La société doit se saisir de ce débat : la sortie des pesticides n'est pas qu'une affaire de paysans qui, même s'ils en sont les premières victimes, sont souvent pris dans des logiques technico-économiques inextricables dont la responsabilité est partagée. La Confédération Paysanne lancera en 2016 un vaste débat citoyen sur l'alimentation et l'agriculture, afin de choisir et d'imposer, enfin, des politiques agricoles et alimentaires d'intérêt général » conclue l’instance représentative des paysans.