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Tout le monde préfère l’approche volontaire, mais quand les résultats ne sont pas au rendez-vous que faire ? La ministre des Droits des femmes d’Allemagne, Katarina Barley a tranché pour passer à la méthode forte. Alors que le pays se distingue par la faible proportion de femmes à des postes de responsabilités dans les entreprises, elle donne un an de plus aux entreprises pour s’engager de manière volontaire avant l’imposition de quotas.
« Depuis janvier 2016, plus d'une centaine de grandes entreprises allemandes cotées en Bourse doivent employer 30% de femmes dans leur conseil de surveillance, qui a la main sur les salaires et les conditions de travail. La loi avait été imposée à la chancelière conservatrice Angela Merkel (qui fut, pour l'anecdote, une timide ministre des femmes et de la jeunesse entre 1991 et 1994) par son partenaire de coalition social-démocrate. Mais dans les directoires d'entreprise - cercle restreint autour du patron -, la proportion de femmes demeure faible » contextualise le journal Libération .
L’annonce doit cependant être comprise dans un contexte de campagne électorale pour les élections législatives allemandes. Un scrutin vers lequel la majorité gouvernementale part perdante. Bien qu’il s’agisse d’une annonce électoraliste, il n’en demeure pas moins que le pays est loin d’être un modèle en termes de parité : « Selon des chiffres de l'Institut économique DIW, le pourcentage de femme dans les directoires des 106 plus grosses entreprises allemandes n'était que de 6,5% l'an dernier. Elles étaient plus nombreuses dans les conseils de surveillance de ces mêmes sociétés, avec 27%. L'Allemagne, où le féminisme n'est pas en reste, est longtemps demeuré un pays où il était très difficile pour une femme de concilier carrière professionnelle et maternité. Si des petits pas ont été effectués ces dix dernières années, les mentalités ont encore du mal à évoluer, notamment dans le sud du pays, encore très conservateur » rapporte le quotidien français.
« Depuis janvier 2016, plus d'une centaine de grandes entreprises allemandes cotées en Bourse doivent employer 30% de femmes dans leur conseil de surveillance, qui a la main sur les salaires et les conditions de travail. La loi avait été imposée à la chancelière conservatrice Angela Merkel (qui fut, pour l'anecdote, une timide ministre des femmes et de la jeunesse entre 1991 et 1994) par son partenaire de coalition social-démocrate. Mais dans les directoires d'entreprise - cercle restreint autour du patron -, la proportion de femmes demeure faible » contextualise le journal Libération .
L’annonce doit cependant être comprise dans un contexte de campagne électorale pour les élections législatives allemandes. Un scrutin vers lequel la majorité gouvernementale part perdante. Bien qu’il s’agisse d’une annonce électoraliste, il n’en demeure pas moins que le pays est loin d’être un modèle en termes de parité : « Selon des chiffres de l'Institut économique DIW, le pourcentage de femme dans les directoires des 106 plus grosses entreprises allemandes n'était que de 6,5% l'an dernier. Elles étaient plus nombreuses dans les conseils de surveillance de ces mêmes sociétés, avec 27%. L'Allemagne, où le féminisme n'est pas en reste, est longtemps demeuré un pays où il était très difficile pour une femme de concilier carrière professionnelle et maternité. Si des petits pas ont été effectués ces dix dernières années, les mentalités ont encore du mal à évoluer, notamment dans le sud du pays, encore très conservateur » rapporte le quotidien français.