Un communiqué de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) dénonce ces pratiques, qu'il s'agisse d'« erreur » ou de « braconnage déguisé ». La Ligue pour la Protection des Oiseaux demande ainsi « que les responsables nationaux et locaux de la chasse, ainsi que les chasseurs respectueux de la loi dénoncent eux-mêmes fermement et sans ambiguïté, les bavures et excès de ces nemrods sans scrupule, qui ternissent l'image déjà critique de la chasse. »
Des « actes de malveillances ? »
Le braconnage est un véritable fléau pour l’environnement, car il met en danger des espèces qui risquent à jamais de disparaître de l’écosystème, comme le souligne La LPO dans son communiqué : « Dans le Morbihan, ce sont une Buse et deux Busards cendrés qui ont été plombés. L'impact est d'autant plus négatif que cette dernière espèce, dépendante des zones de cultures, connaît déjà de grandes difficultés pour mener à terme sa nichée trop souvent moissonnée. »
Selon la Ligue pour la Protection des Animaux, le tir des espèces protégées peut être évité avec une meilleure information auprès du grand public. A cela s’ajoute le fait qu’il existe un large panel d’oiseaux gibiers que l’on peut chasser, pas besoin donc, de s’en prendre aux espèces protégées : « Le tir des espèces protégées n'est pas une fatalité dans un pays qui connaît déjà le plus grand nombre d'espèces d'oiseaux chassables en Europe avec 64 oiseaux « gibiers » !»
Un véritable problème environnemental et écologique, qui pourrait s’aggraver si les lois contre le braconnage ne sont pas appliquées. La Ligue pour la Protection des Animaux travaille également à la recherche sur différentes espèces, en participant à des travaux d’observation de leur évolution dans certaines régions.