ILD
La spiritualité oui, la religion non. Voilà en gros ce qu’il faut retenir du texte d’un universitaire spécialisé sur la question du fait religieux en entreprise publié par l’excellent site The Conversation. « La star ces jours-ci semble être la méditation de pleine conscience. Cet outil d’introspection d’origine bouddhiste serait la parade absolue au stress et au vide de sens des organisations d’aujourd’hui. Outil, il faut le préciser, vidé de sa substance religieuse (un point souligné quasi-systématiquement dans les argumentaires publicitaires de ses promoteurs), « laïcisé » pour être mis au service des populations d’un monde occidental forcément sécularisé. La spiritualité dans l’espace de travail est donc à la mode. Elle serait même devenue un outil de gestion » explique Lionel Honoré de l’Université de Polynésie française.
« Pourtant, au même moment la religion n’en finit pas, tant en Europe qu’en Amérique du Nord, de voir les pratiquants de ses cultes et leurs employeurs arriver devant les tribunaux. L’équilibre entre la liberté religieuse des salariés et le pouvoir de contraindre des employeurs semblent être, en effet, difficile à trouver sur un sujet aussi sensible que l’expression de la religiosité des personnes au travail. D’un côté la spiritualité est invitée à entrer dans les bureaux et les ateliers. D’un autre la religiosité, si elle n’y est pas tout à fait tabou, pose bien souvent, a minima, problème » ajoute-t-il.
L’article développe ensuite de manière très intéressante les plusieurs pistes qui expliquent ce développement du spirituel. Il avance trois raisons d’ordres différents. Parmi ces raisons, notons que la perte de confiance envers les entreprises entre en jeu : « les personnes seraient poussées à rechercher par elles-mêmes le sens de leur activité professionnelle, notamment en investissant leur spiritualité dans la réalisation de leur travail. »
Lire en intégralité l’article sur le site spécialisé The Conversation
« Pourtant, au même moment la religion n’en finit pas, tant en Europe qu’en Amérique du Nord, de voir les pratiquants de ses cultes et leurs employeurs arriver devant les tribunaux. L’équilibre entre la liberté religieuse des salariés et le pouvoir de contraindre des employeurs semblent être, en effet, difficile à trouver sur un sujet aussi sensible que l’expression de la religiosité des personnes au travail. D’un côté la spiritualité est invitée à entrer dans les bureaux et les ateliers. D’un autre la religiosité, si elle n’y est pas tout à fait tabou, pose bien souvent, a minima, problème » ajoute-t-il.
L’article développe ensuite de manière très intéressante les plusieurs pistes qui expliquent ce développement du spirituel. Il avance trois raisons d’ordres différents. Parmi ces raisons, notons que la perte de confiance envers les entreprises entre en jeu : « les personnes seraient poussées à rechercher par elles-mêmes le sens de leur activité professionnelle, notamment en investissant leur spiritualité dans la réalisation de leur travail. »
Lire en intégralité l’article sur le site spécialisé The Conversation