ILD
L’humanité a consommé l’intégralité des ressources disponibles ou renouvelables pour l’année 2016. Lundi 8 août 2016 est le premier jour de dépassement, l’an dernier c’était le 9 août. Ce calcul que l’on doit au think tank Global Footprint Network montre que chaque année ce jour avance depuis le début des années 1970. « En d'autres termes, toutes les ressources qui seront utilisées à partir de mardi et jusqu'au 31 décembre, le seront à crédit, selon le think tank. Le calcul prend en compte les émissions de carbone, les ressources consommées par la pêche, l'élevage, les cultures, la construction et l'utilisation d'eau. Il ne prend pas en revanche en compte la consommation de ressources dites « non renouvelables » comme les énergies fossiles ou les minerais dont la reconstitution est négligeable à l'échelle d'une vie humaine » explicite le journal Les Echos.
Une évaluation pour marquer les esprits
C’est un calcul qui peut sembler abstrait puisque dans les faits nos manières de consommer ne seront pas remises en question à partir d’aujourd’hui. En réalité, c’est une enquête qui vise à montrer que les pratiques actuelles attaquent les réserves de manière abusive. « Les émissions de carbone sont responsables à 60 % de notre empreinte écologique globale, selon les calculs du Global Footprint Network. En ce qui concerne les ressources, la crainte est d'atteindre, par l'hyperconsommation, les points de rupture des écosystèmes » continue le journal.
« Au rythme actuel de la consommation, il nous faudrait 1,6 planète pour subvenir à nos besoins, a calculé l'étude. En outre, cette boulimie est un facteur d'aggravation de fléaux comme l'érosion des sols, la désertification, la déforestation, l'extinction rapide des espèces et la réduction de la productivité des récoltes » lit-on plus loin.
Si la tendance est toujours la même avec chaque année l’avancement du jour charnière, il semble que le phénomène ralentisse de plus en plus grâce au développement du renouvelable.
« Au rythme actuel de la consommation, il nous faudrait 1,6 planète pour subvenir à nos besoins, a calculé l'étude. En outre, cette boulimie est un facteur d'aggravation de fléaux comme l'érosion des sols, la désertification, la déforestation, l'extinction rapide des espèces et la réduction de la productivité des récoltes » lit-on plus loin.
Si la tendance est toujours la même avec chaque année l’avancement du jour charnière, il semble que le phénomène ralentisse de plus en plus grâce au développement du renouvelable.