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Avec sept morts et huit blessés dans un effondrement d’une partie du glacier de la Marmolada en Italie le 3 juillet, la fonte des glaciers des Alpes devient très concrète. Mais l’événement tragique n’est malheureusement que la confirmation d’une tendance que l’on avait identifiée depuis un moment. « L’emblématique mer de Glace, même si elle reste le plus grand glacier des Alpes françaises avec ses 12 kilomètres de long, a déjà reculé de 850 mètres depuis trente ans, de même que le glacier d’Argentière. Les Bossons, eux, ont perdu 1,1 kilomètre sur la même période. Tous les glaciers alpins se dépouillent par ailleurs de 1 mètre d’épaisseur en moyenne par an, soit le rythme le plus rapide au monde avec l’Alaska. A l’exception d’une courte période où ils ont progressé, dans les années 1960-1980, les glaciers enregistrent un recul accéléré, notamment depuis 2003, en raison de températures de plus en plus élevées l’été. Désormais, leurs bilans de masse sont tous largement déficitaires : il y a bien plus de fonte de glace en aval que d’accumulation de neige en amont » raconte Le Monde.
Dans ces zones aux frontières très visibles, tant concernant les glaciers que la végétation, le réchauffement climatique s’observe à l’œil nu. « Pourtant, si les Alpes « ne vont pas s’écrouler », rassure Ludovic Ravanel, l’alpinisme s’en voit déjà profondément chamboulé. Des courses ont été modifiées voire ont disparu, l’accès à certains refuges rendu plus difficile, et la saison s’est décalée de l’été au printemps ou à l’automne, afin de retrouver de bonnes conditions d’enneigement et d’englacement, et donc de limiter les risques. La situation devrait encore s’aggraver, alors que le nombre de jours caniculaires va s’accroître et l’enneigement être considérablement réduit. Le monde se dirige vers un réchauffement de 2,7 °C à la fin du siècle à l’échelle mondiale, qui serait encore supérieur dans les Alpes » continue le quotidien.
Lire ici en intégralité l’article du « Monde » cité
Dans ces zones aux frontières très visibles, tant concernant les glaciers que la végétation, le réchauffement climatique s’observe à l’œil nu. « Pourtant, si les Alpes « ne vont pas s’écrouler », rassure Ludovic Ravanel, l’alpinisme s’en voit déjà profondément chamboulé. Des courses ont été modifiées voire ont disparu, l’accès à certains refuges rendu plus difficile, et la saison s’est décalée de l’été au printemps ou à l’automne, afin de retrouver de bonnes conditions d’enneigement et d’englacement, et donc de limiter les risques. La situation devrait encore s’aggraver, alors que le nombre de jours caniculaires va s’accroître et l’enneigement être considérablement réduit. Le monde se dirige vers un réchauffement de 2,7 °C à la fin du siècle à l’échelle mondiale, qui serait encore supérieur dans les Alpes » continue le quotidien.
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