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Le message de France nature environnement (FNE) est simple : les autorisations d’OGM ne reposent pas sur des démonstrations scientifiques suffisantes. Alors que le Haut conseil des biotechnologies (HCB) a rendu début mars son avis après qu’il soit saisi en novembre 2013 par la sénatrice Marie-Christine Blandin.
L’élue française demandait au comité scientifique de statuer sur la validité de l’étude de référence de Snell et collaborateurs qui estime que les plantes génétiquement modifiées ne constituent pas de risques majeurs. Le HCB répondait alors qu’il « n’a pas vocation à porter de jugement sur les propos tenus publiquement par les chercheurs » tout en concédant que l’étude n’est pas exhaustive : « Si l’analyse de Snell et collaborateurs ne permet pas de valider les études de toxicité subchronique de 90 jours comme systématiquement prédictives d’une absence de toxicité à long terme, l’examen de cette revue bibliographique permet d’avoir une juste appréciation de la portée scientifique des études répertoriées. »
L’élue française demandait au comité scientifique de statuer sur la validité de l’étude de référence de Snell et collaborateurs qui estime que les plantes génétiquement modifiées ne constituent pas de risques majeurs. Le HCB répondait alors qu’il « n’a pas vocation à porter de jugement sur les propos tenus publiquement par les chercheurs » tout en concédant que l’étude n’est pas exhaustive : « Si l’analyse de Snell et collaborateurs ne permet pas de valider les études de toxicité subchronique de 90 jours comme systématiquement prédictives d’une absence de toxicité à long terme, l’examen de cette revue bibliographique permet d’avoir une juste appréciation de la portée scientifique des études répertoriées. »
Dossiers incomplets
« À la suite de questions posées par FNE, l'AESA nous a répondu que des calculs de puissance statistiques et des tests d'équivalence entre une PGM et son témoin conventionnel sont nécessaires pour étayer les conclusions qui sont les siennes et celles des pétitionnaires. Or, aucun dossier de demande d'autorisation d'OGM ne comporte de telles données. L'ensemble des avis rendus par l'AESA est donc non scientifiquement fondé. De plus, les impacts socio-économiques ne sont pas évalués » souligne l’association.
Les militants de FNE soulignent l’incohérence des institutions européennes qui disent s’appuyer sur des données scientifiques alors même que les deux structures chargées de l’examen de ces recherches relèvent leurs limites. Par ailleurs, FNE craint que le Traité transatlantique ne vienne bousculer les règles et débats européens. « Il n'est donc pas question d'engager des négociations de libre échange transatlantique (TAFTA) pour favoriser le commerce des OGM. Bien au contraire, il faut absolument réduire notre dépendance à ces importations en développant la production de protéines végétales sur nos territoires » explique Denez L’Hostis, président de FNE.
Les militants de FNE soulignent l’incohérence des institutions européennes qui disent s’appuyer sur des données scientifiques alors même que les deux structures chargées de l’examen de ces recherches relèvent leurs limites. Par ailleurs, FNE craint que le Traité transatlantique ne vienne bousculer les règles et débats européens. « Il n'est donc pas question d'engager des négociations de libre échange transatlantique (TAFTA) pour favoriser le commerce des OGM. Bien au contraire, il faut absolument réduire notre dépendance à ces importations en développant la production de protéines végétales sur nos territoires » explique Denez L’Hostis, président de FNE.