Le ministère de l’Agriculture des Etats-Unis vient de publier un bilan de soixante pages des quinze années de culture d’OGM. Le rapport fait d’abord le constat de la progression impressionnante de ce type de culture dans le pays. En quelques années, les cultures modifiées se sont imposées pour totaliser aujourd’hui 56 millions d’hectares, soit la moitié des terres cultivées américaines.
Les semences transgéniques sont disponibles depuis 1996 mais sont devenues, pour certaines cultures, la norme. C’est le cas notamment des exploitations de maïs, soja et coton. 93% des cultures de soja, 85% des surfaces de maïs et 75 de coton sont constituées de plantes modifiées pour résister aux herbicides. Les plantes transgéniques conçues pour résister aux attaques des insectes sont encore plus populaires puisque les trois quarts des surfaces cultivées seraient de ce type.
Le bilan du ministère pointe les résultats positifs de ces OGM. En particulier, les cultures qui combinent les différents procédés auraient « tendance à avoir de meilleurs rendements que les semences conventionnelles ou que les semences n’ayant qu’une modification génétique. » En 2013, les semences combinées représentent 71% des cultures de maïs et 67% de coton.
Les semences transgéniques sont disponibles depuis 1996 mais sont devenues, pour certaines cultures, la norme. C’est le cas notamment des exploitations de maïs, soja et coton. 93% des cultures de soja, 85% des surfaces de maïs et 75 de coton sont constituées de plantes modifiées pour résister aux herbicides. Les plantes transgéniques conçues pour résister aux attaques des insectes sont encore plus populaires puisque les trois quarts des surfaces cultivées seraient de ce type.
Le bilan du ministère pointe les résultats positifs de ces OGM. En particulier, les cultures qui combinent les différents procédés auraient « tendance à avoir de meilleurs rendements que les semences conventionnelles ou que les semences n’ayant qu’une modification génétique. » En 2013, les semences combinées représentent 71% des cultures de maïs et 67% de coton.
Rentabilité et environnement
Le rapport explique par ailleurs qu’au niveau de la rentabilité, les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Pour les plantes modifiées pour lutter contre les insectes, l’investissement vaut le coup seulement en cas d’attaques exceptionnellement agressives. Du côté des résistants aux herbicides, la rentabilité est moins discutable, ce type d’OGM diminuant largement le temps de travail des agriculteurs.
Le ministère rapporte cependant un certain nombre de préoccupations sur les conséquences des OGM sur l’environnement. Les cultures transgéniques auraient ainsi des effets non négligeables sur les mauvaises herbes mais aussi sur les insectes. Les mauvaises herbes seraient devenues plus résistantes à cause de l’utilisation d’un nombre très limité de techniques d’éradication. Ainsi, les auteurs constatent « (l’)apparition de la tolérance au glyphosate chez 14 espèces d'herbe aux Etats-Unis. » Quelques études scientifiques montrent aussi que des insectes résistants aux OGM anti vermines avaient été repérés.
Le ministère rapporte cependant un certain nombre de préoccupations sur les conséquences des OGM sur l’environnement. Les cultures transgéniques auraient ainsi des effets non négligeables sur les mauvaises herbes mais aussi sur les insectes. Les mauvaises herbes seraient devenues plus résistantes à cause de l’utilisation d’un nombre très limité de techniques d’éradication. Ainsi, les auteurs constatent « (l’)apparition de la tolérance au glyphosate chez 14 espèces d'herbe aux Etats-Unis. » Quelques études scientifiques montrent aussi que des insectes résistants aux OGM anti vermines avaient été repérés.