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Quand on achète spécifiquement des œufs bios, on n’imagine pas qu’ils sont issus d’une exploitation de milliers de poules. C’est pourtant de plus en plus la réalité de ce secteur. Dans un long et documenté article à ce sujet, Basta Mag souligne les déviances causées par le succès des œufs bio : « C’est un marché en pleine expansion. Un œuf sur cinq vendu aujourd’hui dans l’hexagone provient d’un élevage labellisé en agriculture biologique. A la différence des poules élevées en cage ou « au sol », qui ne voient ni soleil ni herbe, celles élevées en plein air, en bio ou label rouge, ont accès à un parcours extérieur. Ces élevages peuvent cependant être assez imposants : la majorité des œufs bio vendus en grande surface proviennent d’exploitations comptant au minimum 3000 poules. Et les fermes qui se spécialisent en œufs bio ont en général des élevages trois fois plus grands. »
Cette situation pourrait encore s’accentuer à cause de l’évolution de la législation en la matière. L’an dernier l’Union européenne a mis en place un nouveau règlement qui a envoyé un signal très clair aux exploitants. La limite des 3 000 poules pondeuse par bâtiment va désormais être la limite par compartiment. « Un éleveur peut ainsi concevoir un bâtiment avec quatre « compartiments », séparés par des cloisons, abritant chacun 3000 poules. Total : 12 000 gallinacées pondeuses, dont les œufs pourront être sans problème labellisés bio... Sachant que l’éleveur peut construire d’autres bâtiments, pour accueillir encore plus de poulaillers géants » détaille le magazine.
Quant aux surfaces obligatoires par poule, les éleveurs ont également mis en place des astuces d’aménagement d’espace pour pouvoir affirmer que les poules ont été élevées en plein air. « Selon la réglementation, pour être considérée comme élevée « en plein air », chaque poule nécessite 4 m2 de terrain. Un poulailler géant de 24 000 pondeuses doit donc disposer d’un terrain de 9,6 hectares pour que la volaille puisse s’y promener et picorer. Pour atteindre de telles surfaces, on voit désormais apparaître des « pouloducs » : des tunnels sous les routes sensés être empruntés par les poules, pour circuler d’un terrain à un autre ! » lit-on plus loin.
Lire en intégralité l’article mentionné sur le site Basta Mag
Cette situation pourrait encore s’accentuer à cause de l’évolution de la législation en la matière. L’an dernier l’Union européenne a mis en place un nouveau règlement qui a envoyé un signal très clair aux exploitants. La limite des 3 000 poules pondeuse par bâtiment va désormais être la limite par compartiment. « Un éleveur peut ainsi concevoir un bâtiment avec quatre « compartiments », séparés par des cloisons, abritant chacun 3000 poules. Total : 12 000 gallinacées pondeuses, dont les œufs pourront être sans problème labellisés bio... Sachant que l’éleveur peut construire d’autres bâtiments, pour accueillir encore plus de poulaillers géants » détaille le magazine.
Quant aux surfaces obligatoires par poule, les éleveurs ont également mis en place des astuces d’aménagement d’espace pour pouvoir affirmer que les poules ont été élevées en plein air. « Selon la réglementation, pour être considérée comme élevée « en plein air », chaque poule nécessite 4 m2 de terrain. Un poulailler géant de 24 000 pondeuses doit donc disposer d’un terrain de 9,6 hectares pour que la volaille puisse s’y promener et picorer. Pour atteindre de telles surfaces, on voit désormais apparaître des « pouloducs » : des tunnels sous les routes sensés être empruntés par les poules, pour circuler d’un terrain à un autre ! » lit-on plus loin.
Lire en intégralité l’article mentionné sur le site Basta Mag