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Dans le domaine du nucléaire les experts sont roi. Difficile en effet de se faire une idée sur les risques et sur la dangerosité des infrastructures et il faut s’en remettre aux organisations spécialisées. Dans le domaine, c’est l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) qui est la référence en France et son avis compte. Dans son rapport 2017 sur la sécurité du nucléaire en France, cette dernière se montre satisfaite. « L'ASN estime qu'en 2017 la sûreté de l'exploitation des grandes installations nucléaires et la radioprotection dans les domaines industriel et médical se sont maintenues à un niveau globalement satisfaisant. Néanmoins pour le parc nucléaire d'EDF, la vigilance reste de mise : la maîtrise de la conformité des matériels, ainsi que la détection, la déclaration et le traitement des écarts, doivent être améliorés » lit-on en introduction d’un communiqué de présentation du rapport 2017.
Plusieurs points positifs sont mis en avant comme des améliorations par rapport aux années précédentes. « L'anomalie relative à la ségrégation de carbone dans les aciers a été largement traitée, notamment pour ce qui concerne la cuve de l'EPR et les générateurs de vapeur du parc en exploitation ; Le réexamen de l'ensemble des dossiers de fabrication de l'usine Creusot Forge se déroule de manière satisfaisante ; Les réorganisations industrielles et les recapitalisations d'EDF et d'Areva ont été faites » liste l’ASN.
Des déclarations qui ne feront pas taire les débats légitimes sur la place du nucléaire dans le mix énergétique français. D’abord parce que les incidents liés au nucléaire marquent l’histoire et les esprits par l’ampleur des catastrophes, mais aussi à cause des caractéristiques très particulières des déchets nucléaires et de leur traitement.
Par ailleurs, tout en expliquant que la situation est satisfaisante, l’ASN recommande de « maintenir une vigilance forte » et souligne plusieurs enjeux forts qui concernent toute la société. « La question essentielle de la prolongation des installations nucléaires les plus anciennes est posée. L'ASN prévoit de rendre en 2020 un avis générique concernant la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de leur quatrième visite décennale. Dans ce cadre, l'ASN se prononcera sur les améliorations de sûreté qu'elle estimera nécessaires. L'élaboration de cet avis global fera l'objet d'une participation du public. La poursuite de fonctionnement de chacun des réacteurs fera ensuite l'objet d'une autorisation de l'ASN, après enquête publique ; la conformité des réacteurs à leur référentiel d'origine sera examinée à cette occasion » avance le communiqué.
Plusieurs points positifs sont mis en avant comme des améliorations par rapport aux années précédentes. « L'anomalie relative à la ségrégation de carbone dans les aciers a été largement traitée, notamment pour ce qui concerne la cuve de l'EPR et les générateurs de vapeur du parc en exploitation ; Le réexamen de l'ensemble des dossiers de fabrication de l'usine Creusot Forge se déroule de manière satisfaisante ; Les réorganisations industrielles et les recapitalisations d'EDF et d'Areva ont été faites » liste l’ASN.
Des déclarations qui ne feront pas taire les débats légitimes sur la place du nucléaire dans le mix énergétique français. D’abord parce que les incidents liés au nucléaire marquent l’histoire et les esprits par l’ampleur des catastrophes, mais aussi à cause des caractéristiques très particulières des déchets nucléaires et de leur traitement.
Par ailleurs, tout en expliquant que la situation est satisfaisante, l’ASN recommande de « maintenir une vigilance forte » et souligne plusieurs enjeux forts qui concernent toute la société. « La question essentielle de la prolongation des installations nucléaires les plus anciennes est posée. L'ASN prévoit de rendre en 2020 un avis générique concernant la poursuite du fonctionnement des réacteurs de 900 MWe au-delà de leur quatrième visite décennale. Dans ce cadre, l'ASN se prononcera sur les améliorations de sûreté qu'elle estimera nécessaires. L'élaboration de cet avis global fera l'objet d'une participation du public. La poursuite de fonctionnement de chacun des réacteurs fera ensuite l'objet d'une autorisation de l'ASN, après enquête publique ; la conformité des réacteurs à leur référentiel d'origine sera examinée à cette occasion » avance le communiqué.