ILD
Il est de plus en plus probable que l’Elysée et le gouvernement optent pour l’enterrement du projet Notre-Dame-des-Landes. Mais lorsque les observateurs et journalistes affirment que la décision a déjà été prise, l’Elysée dément fermement. La méthode de l’actuel pouvoir commence à être de plus en plus lisible : centralisation de la décision avec beaucoup d’efforts pour donner une impression de vaste concertation.
C’est ainsi que lorsque le journaliste Jean-Jacques Bourdin affirme que la décision a été prise et qu’il n’y aura pas d’aéroport sur son compte Twitter, l’Elysée dément et assure que le gouvernement doit prendre position. Les apparences sont cruciales et la stratégie est de bien communiquer autour des consultations pour ne surtout pas donner l’impression que les dés sont pipés.
Si la décision a été prise, les efforts du Premier ministre Edouard Philippe pour montrer que la position des élus locaux est prise en compte ne doivent pas être sapés. Comme l’annonce l’agence de presse Reuters, la ligne officielle est claire : « Le Premier ministre français, Edouard Philippe, consulte à partir de vendredi les élus locaux avant une décision, prévue d'ici la fin du mois, sur la construction ou non d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Sénateurs et députés de Loire-Atlantique seront reçus à Matignon, ainsi que les maires et présidents d'intercommunalités concernés par le projet d'aéroport du Grand-Ouest. Selon un agenda transmis par les services du Premier ministre, d'autres consultations sont prévues tout au long de la semaine prochaine, jusqu'à vendredi. »
Les formes sont importantes dans ce dossier symbolique qui traine depuis des années. Alors que le gouvernement Valls avait opté pour que le projet soit adopté avec pour argument d’autorité le résultat du referendum local en faveur du projet. Pour l’enterrer, alors que la question de l’évacuation des zadistes va rapidement se poser et diviser l’opinion publique, le gouvernement veut donner l’impression que la décision est issue d’un consensus.
C’est ainsi que lorsque le journaliste Jean-Jacques Bourdin affirme que la décision a été prise et qu’il n’y aura pas d’aéroport sur son compte Twitter, l’Elysée dément et assure que le gouvernement doit prendre position. Les apparences sont cruciales et la stratégie est de bien communiquer autour des consultations pour ne surtout pas donner l’impression que les dés sont pipés.
Si la décision a été prise, les efforts du Premier ministre Edouard Philippe pour montrer que la position des élus locaux est prise en compte ne doivent pas être sapés. Comme l’annonce l’agence de presse Reuters, la ligne officielle est claire : « Le Premier ministre français, Edouard Philippe, consulte à partir de vendredi les élus locaux avant une décision, prévue d'ici la fin du mois, sur la construction ou non d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Sénateurs et députés de Loire-Atlantique seront reçus à Matignon, ainsi que les maires et présidents d'intercommunalités concernés par le projet d'aéroport du Grand-Ouest. Selon un agenda transmis par les services du Premier ministre, d'autres consultations sont prévues tout au long de la semaine prochaine, jusqu'à vendredi. »
Les formes sont importantes dans ce dossier symbolique qui traine depuis des années. Alors que le gouvernement Valls avait opté pour que le projet soit adopté avec pour argument d’autorité le résultat du referendum local en faveur du projet. Pour l’enterrer, alors que la question de l’évacuation des zadistes va rapidement se poser et diviser l’opinion publique, le gouvernement veut donner l’impression que la décision est issue d’un consensus.