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Quel que soit le montant, ce sera du gâchis pour les dépenses publiques. Après des années de bras de fer avec les militants écologistes, le gouvernement a finalement décidé que l’aéroport Notre-Dame-des-Landes ne verrait pas le jour. Mais comme l’Etat s’était engagé avec Vinci, ce dernier a légitimement demandé une compensation. Sur le principe le gouvernement reconnait la demande, mais le montant qui sera retenu ne fait pas encore consensus.
« Élisabeth Borne, ministre des Transports, a indiqué dimanche sur France 3 que Vinci réclamait « plusieurs centaines d’euros » en guise de compensation. « Ils (Vinci, NDLR) ont parlé de quelques centaines de millions d’euros, tandis que nous parlons de quelques dizaines de millions », a-t-elle précisé, avant d’ironiser : « Nous aurons une discussion passionnante.» Des négociations auront donc lieu : « Nous ne sommes a priori pas d’accord sur les montants, a souligné la ministre. Mais on prendra nos responsabilités sur ce dossier. » À la fin de l’année dernière, le chiffre de 425 millions d’euros avait circulé » rapporte Le Figaro .
Derrière la négociation qui va se poursuivre dans les prochaines semaines, c’est avant tout l’histoire d’une pantalonnade d’Etat. Les gouvernements se sont succédés et transmis le dossier de l’aéroport pendant des années. Mais au fur et à mesure que le dossier s’est politisé, le projet n’a rencontré aucun blocage administratif, recevant toutes les autorisations nécessaires pour avancer. Finalement, c’est sur décision politique et alors qu’un referendum local avait été organisé, que le gouvernement a décidé de mettre un terme au projet. Un choix qui avait mis un terme à un feuilleton qui durait depuis trop longtemps. Les prochains mois permettront de chiffrer l’étendu de ce fiasco public. De quelques dizaines de millions d’euros à plusieurs centaines de millions, la facture sera de toute façon excessive pour un aéroport qui ne verra jamais le jour.
Mise à jour le 16/04/2019 : En réaction aux propos de la ministre des Transports, Vinci a publié un communiqué démentant "formellement" l'existence de discussions avec l'Etat d'indemnités de résiliation. Le groupe de construction affirme d'ailleurs qu'il n'a reçu aucune notification de résiliation du contrat de concession.
« Élisabeth Borne, ministre des Transports, a indiqué dimanche sur France 3 que Vinci réclamait « plusieurs centaines d’euros » en guise de compensation. « Ils (Vinci, NDLR) ont parlé de quelques centaines de millions d’euros, tandis que nous parlons de quelques dizaines de millions », a-t-elle précisé, avant d’ironiser : « Nous aurons une discussion passionnante.» Des négociations auront donc lieu : « Nous ne sommes a priori pas d’accord sur les montants, a souligné la ministre. Mais on prendra nos responsabilités sur ce dossier. » À la fin de l’année dernière, le chiffre de 425 millions d’euros avait circulé » rapporte Le Figaro .
Derrière la négociation qui va se poursuivre dans les prochaines semaines, c’est avant tout l’histoire d’une pantalonnade d’Etat. Les gouvernements se sont succédés et transmis le dossier de l’aéroport pendant des années. Mais au fur et à mesure que le dossier s’est politisé, le projet n’a rencontré aucun blocage administratif, recevant toutes les autorisations nécessaires pour avancer. Finalement, c’est sur décision politique et alors qu’un referendum local avait été organisé, que le gouvernement a décidé de mettre un terme au projet. Un choix qui avait mis un terme à un feuilleton qui durait depuis trop longtemps. Les prochains mois permettront de chiffrer l’étendu de ce fiasco public. De quelques dizaines de millions d’euros à plusieurs centaines de millions, la facture sera de toute façon excessive pour un aéroport qui ne verra jamais le jour.
Mise à jour le 16/04/2019 : En réaction aux propos de la ministre des Transports, Vinci a publié un communiqué démentant "formellement" l'existence de discussions avec l'Etat d'indemnités de résiliation. Le groupe de construction affirme d'ailleurs qu'il n'a reçu aucune notification de résiliation du contrat de concession.