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"Le WWF France salue l'abandon du projet Notre-Dames-des-Landes. Par cette décision, Emmanuel Macron fait preuve de cohérence : vouloir incarner un leadership mondial en matière de climat et réaliser ce nouvel aéroport International aurait été incompréhensible", assure Pascal Canfin, le Directeur général du WWF France.
Durant la campagne présidentielle, et à l'occasion du Pandalive organisé par le WWF France le 9 février 2017 , Emmanuel Macron a précisé que s'il était élu président de la République, il se donnerait six mois pour comparer les avantages du projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes avec ceux de l'aménagement de l'aéroport existant à Nantes Atlantique.
Emmanuel Macron, en tant que président de la République, a donc nommé trois médiateurs qui ont remis leur rapport le 13 décembre 2017 à Edouard Philippe. Ce document a mis en évidence le non-sens du projet NDDL sur le plan environnemental (au-delà des émissions de gaz à effet de serre supplémentaires - près de 12% par rapport à l'aménagement de Nantes Atlantique - plus de 1 000 hectares de zones humides auraient été artificialisés, soit l'équivalent de 1 500 terrains de football) et le plan économique - le surcoût du projet NDDL était estimé entre 270 et 365 Meuros par rapport à l'aménagement de Nantes Atlantique.
Le WWF France se félicite qu'Emmanuel Macron ait finalement décidé d'abandonner le projet d'aéroport Notre-Dame-des-Landes à la lumière du rapport de médiation.
« Nous souhaitons que cette décision marque un tournant : la fin des modèles de développement du passé et le début d'une nouvelle ère. Pour cela, nous appelons le président de la République à enterrer les grands projets incompatibles avec nos engagements climatiques qui pourraient voir le jour en métropole et dans les Outre-mer. C'est le cas du projet Montagne d'Or, le plus grand projet minier jamais envisagé en France et ce en pleine forêt amazonienne, nouvel emblème de ces projets inutiles qui détruisent l'environnement et gaspillent l'argent public", a ajouté Pascal Canfin.
Le WWF veillera à ce que la future loi d'orientation sur les mobilités, dont le projet est attendu en avril prochain, puisse de façon plus générale écarter ce type de projets puisqu'elle traitera justement de la programmation du financement des infrastructures de transport.
Durant la campagne présidentielle, et à l'occasion du Pandalive organisé par le WWF France le 9 février 2017 , Emmanuel Macron a précisé que s'il était élu président de la République, il se donnerait six mois pour comparer les avantages du projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes avec ceux de l'aménagement de l'aéroport existant à Nantes Atlantique.
Emmanuel Macron, en tant que président de la République, a donc nommé trois médiateurs qui ont remis leur rapport le 13 décembre 2017 à Edouard Philippe. Ce document a mis en évidence le non-sens du projet NDDL sur le plan environnemental (au-delà des émissions de gaz à effet de serre supplémentaires - près de 12% par rapport à l'aménagement de Nantes Atlantique - plus de 1 000 hectares de zones humides auraient été artificialisés, soit l'équivalent de 1 500 terrains de football) et le plan économique - le surcoût du projet NDDL était estimé entre 270 et 365 Meuros par rapport à l'aménagement de Nantes Atlantique.
Le WWF France se félicite qu'Emmanuel Macron ait finalement décidé d'abandonner le projet d'aéroport Notre-Dame-des-Landes à la lumière du rapport de médiation.
« Nous souhaitons que cette décision marque un tournant : la fin des modèles de développement du passé et le début d'une nouvelle ère. Pour cela, nous appelons le président de la République à enterrer les grands projets incompatibles avec nos engagements climatiques qui pourraient voir le jour en métropole et dans les Outre-mer. C'est le cas du projet Montagne d'Or, le plus grand projet minier jamais envisagé en France et ce en pleine forêt amazonienne, nouvel emblème de ces projets inutiles qui détruisent l'environnement et gaspillent l'argent public", a ajouté Pascal Canfin.
Le WWF veillera à ce que la future loi d'orientation sur les mobilités, dont le projet est attendu en avril prochain, puisse de façon plus générale écarter ce type de projets puisqu'elle traitera justement de la programmation du financement des infrastructures de transport.