Un résultat « d’autant plus alarmant que chaque année, la pollution intérieure coûte 19 milliards d’euros chaque année à la France », ajoute l’article de Pourquoi Docteur.
Des perturbateurs endocriniens en première ligne
Parmi eux Le DEHP, « une forme de phtalate connue pour être un perturbateur endocrinien, arrive en tête des concentrations les plus élevées. Au total, quatre dérivés de ce plastifiant ont été détectées. Tous perturbent la régulation des hormones. Certains ont même un impact sur la santé respiratoire des enfants. »
Plusieurs phénols ont eux aussi fait leur apparition : « que ce soit en terme de présence ou de concentration, ils arrivent en deuxième position de la sinistre liste dressée par l’étude. Retardateurs de flamme, ustensiles de cuisine anti-adhésifs… Le recours à ces composants est large. »
Veena Singla, co-auteur de l’étude de l’université de Washington, constate : « les produits chimiques néfastes sont utilisés dans les produits de la vie courante et dans la construction, ce qui conduit à une contamination généralisée de nos domiciles. »
La co-auteur espère donc que ces produits seront prochainement remplacés par des alternatives plus respectueuses de l’environnement.