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L'agence de publicité "84.Paris" et l'ONG Greenpeace France renouvellent leur collaboration pour la production d’une vidéo qui détourne les codes de la pop culture. Cette année, l’ONG lance “le côté obscur”, un film digital qui s’inspire de la sortie cinéma de cette fin d’année : le dernier volet de la saga Star Wars, en salle le 18 décembre prochain. Le 12 décembre, avant-dernier jour de la COP25, le spot diffusé sur le web "attaque de manière frontale les dirigeants politiques et leur inaction climatique", explique l'ONG.
"Fin novembre, l’ONU lançait une mise en garde plus claire que jamais : si les Etats les plus polluants remettent encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour réduire les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée", assure Greenpeace, qui précise que "selon le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% entre 2018 et 2030 pour espérer limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C".
Les pays signataires de l’accord de Paris doivent multiplier leurs ambitions par cinq pour tenir cet objectif : "ce film rappelle l’inaction des dirigeants politiques qui, depuis des décennies, n’ont jamais voulu prendre les mesures nécessaires pour corriger la trajectoire actuelle", ajoute l'ONG.
« Année après année, les rapports scientifiques se succèdent pour rappeler qu’il est urgent de réduire notre empreinte carbone et de revoir drastiquement nos modes de consommation et de production", indique le chargé de campagne Climat à Greenpeace France, qui ajoute qu'"en 2018, un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre a été atteint".
Pour les militants, la critique est aisée. Dans le domaine, la plupart des discours ambitieux ne sont pas suivis d'effets dans les délais annoncés. "Aucun des gros pays pollueurs ne tient ses objectifs, et la France ne fait pas figure d’exception quelques mois après que notre pays a connu des pics de température jamais enregistrés. Alors que le public place l’urgence climatique en tête de ses préoccupations et commence à changer ses comportements, ce film doit rappeler où reposent les principales responsabilités. C’est bel et bien aux Etats d’enclencher les changements systémiques dans les modes de production et de consommation pour éviter de voir la planète se réchauffer de 3 °C à 7 °C d’ici à la fin du siècle ».
« Après les Simpsons, Game Of Thrones, ou l’ensemble des méchants les plus connus de la pop culture dans Evil League, nous avons proposé à Greenpeace de détourner cette année un monument du cinéma mondial, la saga Star Wars, à une semaine de la sortie planétaire de son chapitre final. Dans Star Wars, le côté obscur de la force guette tous ceux qui s’approchent du pouvoir. Au vu de l’inaction politique face à l’enjeu planétaire du dérèglement climatique, l’expression “être passé du côté obscur de la force” prend tout son sens », expliquent Hervé et Olivier Bienaimé, les présidents co-directeurs de la création de 84.Paris.
"Fin novembre, l’ONU lançait une mise en garde plus claire que jamais : si les Etats les plus polluants remettent encore à plus tard les actions immédiates et radicales nécessaires pour réduire les émissions de CO2, la catastrophe climatique ne pourra plus être évitée", assure Greenpeace, qui précise que "selon le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55% entre 2018 et 2030 pour espérer limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C".
Les pays signataires de l’accord de Paris doivent multiplier leurs ambitions par cinq pour tenir cet objectif : "ce film rappelle l’inaction des dirigeants politiques qui, depuis des décennies, n’ont jamais voulu prendre les mesures nécessaires pour corriger la trajectoire actuelle", ajoute l'ONG.
« Année après année, les rapports scientifiques se succèdent pour rappeler qu’il est urgent de réduire notre empreinte carbone et de revoir drastiquement nos modes de consommation et de production", indique le chargé de campagne Climat à Greenpeace France, qui ajoute qu'"en 2018, un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre a été atteint".
Pour les militants, la critique est aisée. Dans le domaine, la plupart des discours ambitieux ne sont pas suivis d'effets dans les délais annoncés. "Aucun des gros pays pollueurs ne tient ses objectifs, et la France ne fait pas figure d’exception quelques mois après que notre pays a connu des pics de température jamais enregistrés. Alors que le public place l’urgence climatique en tête de ses préoccupations et commence à changer ses comportements, ce film doit rappeler où reposent les principales responsabilités. C’est bel et bien aux Etats d’enclencher les changements systémiques dans les modes de production et de consommation pour éviter de voir la planète se réchauffer de 3 °C à 7 °C d’ici à la fin du siècle ».
« Après les Simpsons, Game Of Thrones, ou l’ensemble des méchants les plus connus de la pop culture dans Evil League, nous avons proposé à Greenpeace de détourner cette année un monument du cinéma mondial, la saga Star Wars, à une semaine de la sortie planétaire de son chapitre final. Dans Star Wars, le côté obscur de la force guette tous ceux qui s’approchent du pouvoir. Au vu de l’inaction politique face à l’enjeu planétaire du dérèglement climatique, l’expression “être passé du côté obscur de la force” prend tout son sens », expliquent Hervé et Olivier Bienaimé, les présidents co-directeurs de la création de 84.Paris.