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Dans un long papier dithyrambique publié par le site L’Adn , on en apprend plus sur l’engagement RSE de Nespresso. L’entreprise dont l’image est évidemment rattachée aux capsules à usage unique en aluminium cherche à convaincre de son engagement RSE.
« La production de café repose sur un écosystème fragile. Les plantations sont de très petite taille (en Ethiopie, une ferme compte en moyenne 0,3 hectares, et les récoltes se résument à quelques paniers), et dans un contexte où la hausse constante de la demande a eu pour effet de faire chuter les prix, les fermiers ont vu leurs revenus décroitre. Le résultat est catastrophique pour Nespresso. Au mieux, les producteurs n’ont plus les moyens d’entretenir leurs terres pour fournir des produits de qualité, au pire ils abandonnent le café pour se tourner vers des produits plus rémunérateurs » explique l’article. L’entreprise assure ainsi avoir mis en place nombre de mesures d’accompagnement et de développement durable.
Pour ce qui est des machines et de l’obsolescence programmée, l’entreprise est novatrice en ceci qu’elle met en avant une politique de réparation et de reconditionnement des machines à café. Une stratégie qui mérite d’être relevée alors que trop souvent les constructeurs d’électroménagers misent sur de produits peu robustes pour favoriser la consommation.
Enfin, pour ce qui est des capsules, Nespresso développe une rhétorique qui n’est pas totalement convaincante. « Remettons les choses dans leur contexte. Une capsule Nespresso, c’est 1 gramme d’aluminium, et en France, l’aluminium représente 1,5% des déchets d’emballage. Donc, Nespresso aura beau nous faire boire de son café, en matière de déchets, cela représente epsilon… On est loin, très loin du problème du plastique. Mais le sujet existe, et la marque assume sa part de responsabilité pour y trouver une solution. Seule d’abord. Avec d’autres ensuite. Et cela vaut le coup : parce que contrairement à la très grande majorité des matériaux, l’aluminium a un énorme avantage : il est 100 % recyclable, à l’infini. Capsule hier, guidon de vélo demain… Une chance ! » explique l’article. Il faut tout de même saluer l’effort de l’entreprise qui revendique aujourd’hui 5 500 points de collecte pour le recyclage et un accord avec La Poste pour que les facteurs repartent avec les capsules usagées.
« La production de café repose sur un écosystème fragile. Les plantations sont de très petite taille (en Ethiopie, une ferme compte en moyenne 0,3 hectares, et les récoltes se résument à quelques paniers), et dans un contexte où la hausse constante de la demande a eu pour effet de faire chuter les prix, les fermiers ont vu leurs revenus décroitre. Le résultat est catastrophique pour Nespresso. Au mieux, les producteurs n’ont plus les moyens d’entretenir leurs terres pour fournir des produits de qualité, au pire ils abandonnent le café pour se tourner vers des produits plus rémunérateurs » explique l’article. L’entreprise assure ainsi avoir mis en place nombre de mesures d’accompagnement et de développement durable.
Pour ce qui est des machines et de l’obsolescence programmée, l’entreprise est novatrice en ceci qu’elle met en avant une politique de réparation et de reconditionnement des machines à café. Une stratégie qui mérite d’être relevée alors que trop souvent les constructeurs d’électroménagers misent sur de produits peu robustes pour favoriser la consommation.
Enfin, pour ce qui est des capsules, Nespresso développe une rhétorique qui n’est pas totalement convaincante. « Remettons les choses dans leur contexte. Une capsule Nespresso, c’est 1 gramme d’aluminium, et en France, l’aluminium représente 1,5% des déchets d’emballage. Donc, Nespresso aura beau nous faire boire de son café, en matière de déchets, cela représente epsilon… On est loin, très loin du problème du plastique. Mais le sujet existe, et la marque assume sa part de responsabilité pour y trouver une solution. Seule d’abord. Avec d’autres ensuite. Et cela vaut le coup : parce que contrairement à la très grande majorité des matériaux, l’aluminium a un énorme avantage : il est 100 % recyclable, à l’infini. Capsule hier, guidon de vélo demain… Une chance ! » explique l’article. Il faut tout de même saluer l’effort de l’entreprise qui revendique aujourd’hui 5 500 points de collecte pour le recyclage et un accord avec La Poste pour que les facteurs repartent avec les capsules usagées.