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Pas de contournement de l’interdiction. « Après plusieurs dérogations annuelles successives, le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, a annoncé le 23 janvier que la France renonçait à l'utilisation des néonicotinoïdes dans la culture de la betterave sucrière. Une décision qui fait suite à un arrêt de la Cour de justice européenne interdisant aux États membres de contourner l'interdiction des semences traitées avec ces substances nocives pour la biodiversité » rapporte l’ONG Humanité et Biodiversité.
L’interdiction de cet insecticide a été interdite par une loi de 2016 entrée en application en 2018. Mais en 2020, des pucerons porteurs de la jaunisse ont ravagé les cultures de betteraves sucrières. « Une situation qui a conduit les producteurs français à demander et obtenir le vote fin 2020 d'une nouvelle loi réautorisant pour trois ans, par dérogation, l'usage de ces produits, usage nécessaire, selon eux, à la survie de leur activité. Ce type d'insecticide qui s'attaque au système nerveux des insectes est très efficace et très pratique pour les agriculteurs qui l'utilisent comme traitement préventif (enrobage des semences). Seul inconvénient - et pas des moindres - ce "super insecticide" persiste dans l'environnement et ne cible pas seulement les pucerons. Il impacte une plus large population d'insectes, notamment les abeilles. La filière va donc devoir s'adapter » commente l’association.
Alors que la filière agricole assure ne pas avoir d’alternative fiable, les associations ont très tôt publié des études contrant les arguments des producteurs. « Il n'existe pas d'évaluation du rôle des pucerons par rapport à la sécheresse importante de 2020 dans la perte de rendement de la betterave sucrière. À titre d'exemple, les producteurs belges ont estimé en 2018 que la sécheresse avait conduit à une baisse des rendement de 16 %. Même constat en France entre 2017 et 2018 où les rendements avaient diminué de plus de 13 % non pas à cause des pucerons mais du fait de la sécheresse. En 2020, ils ont même été excellents en Seine-Maritime malgré la présence de jaunisse et l'interdiction des néonicotinoïdes en raison de conditions météorologiques favorables. Par ailleurs, aucune donnée nouvelle ne vient remettre en cause la nocivité des néonicotinoïdes pour la biodiversité, bien au contraire » ajoute le communiqué.
L’interdiction de cet insecticide a été interdite par une loi de 2016 entrée en application en 2018. Mais en 2020, des pucerons porteurs de la jaunisse ont ravagé les cultures de betteraves sucrières. « Une situation qui a conduit les producteurs français à demander et obtenir le vote fin 2020 d'une nouvelle loi réautorisant pour trois ans, par dérogation, l'usage de ces produits, usage nécessaire, selon eux, à la survie de leur activité. Ce type d'insecticide qui s'attaque au système nerveux des insectes est très efficace et très pratique pour les agriculteurs qui l'utilisent comme traitement préventif (enrobage des semences). Seul inconvénient - et pas des moindres - ce "super insecticide" persiste dans l'environnement et ne cible pas seulement les pucerons. Il impacte une plus large population d'insectes, notamment les abeilles. La filière va donc devoir s'adapter » commente l’association.
Alors que la filière agricole assure ne pas avoir d’alternative fiable, les associations ont très tôt publié des études contrant les arguments des producteurs. « Il n'existe pas d'évaluation du rôle des pucerons par rapport à la sécheresse importante de 2020 dans la perte de rendement de la betterave sucrière. À titre d'exemple, les producteurs belges ont estimé en 2018 que la sécheresse avait conduit à une baisse des rendement de 16 %. Même constat en France entre 2017 et 2018 où les rendements avaient diminué de plus de 13 % non pas à cause des pucerons mais du fait de la sécheresse. En 2020, ils ont même été excellents en Seine-Maritime malgré la présence de jaunisse et l'interdiction des néonicotinoïdes en raison de conditions météorologiques favorables. Par ailleurs, aucune donnée nouvelle ne vient remettre en cause la nocivité des néonicotinoïdes pour la biodiversité, bien au contraire » ajoute le communiqué.