Creative Commons - Pixabay
Oui pour l’éolien mais pas chez moi. On pourrait, en grossissant le trait, résumer ainsi la position des Français sur cette énergie renouvelable. Alors que la transition énergétique compte beaucoup sur cette filière, l’opposition des populations concernées par de nouvelles constructions ne faiblit pas. Un article du « Monde » revient sr ce phénomène en partant d’une manifestation à la Rochelle contre « les affairistes éoliens » et en défense du « patrimoine rural ». Des slogans qui résument à eux seul la situation à l’échelle nationale. « Ici, comme dans de nombreuses régions, l’opposition aux éoliennes est virulente et se traduit en particulier par une bataille juridique dès qu’un projet est annoncé. Les associations locales sont soutenues la plupart du temps par la Fédération environnement durable (FED), créée en 2007, qui annonce clairement sur la page d’accueil de son site : « Non à l’éolien en France » » écrit le quotidien.
Sur le constat et le soutien des populations, la FED marque des points en rappelant quelques chiffres. De 7 000 éoliennes aujourd’hui, l’objectif est d’en compter 20 000 d’ici quelques années. De quoi, mathématiquement, augmenter le nombre d’associations et de groupes opposés à cette énergie. Inratables dans un paysage, ces grandes structures sont déjà disgracieuses sur le bord de l’autoroute alors dans un estuaire ou un lieu de tourisme, on peut comprendre l’agacement des riverains. D’autant que certaines associations de défense des animaux ont également fait entendre leur voix à propos des dégâts considérables des éoliennes sur les populations d’oiseaux.
En revanche, sur ses conclusions, la FED risque de ne pas faire l’unanimité en plaidant pour le nucléaire comme avenir et solution pour la décarbonisation. Une position qui rebute France Nature Environnement par exemple qui explique que son premier combat est la transition énergétique. Une réaction qui manque de profondeur puisque la transition a besoin d’un soutien populaire pour être mieux portée par le politique. Or, en ne donnant pas la parole à ceux, cités par « Le Monde », qui perdent leur label Gîte de France ou voient leurs biens perdre de leur valeur, le gouvernement fait une erreur stratégique. En simplifiant les démarches d’installation l’exécutif cherche à montrer qu’il accélère la cadence écologique. Il aurait peut-être été plus fin de chercher à classer d’un côté les lieux protégés ou touristiques et ceux plus adaptés à des grands champs d’éoliennes de l’autre. Après tout, une centrale nucléaire aussi c’est moche, mais personne n’a jamais voulu en installer une petite dans les jardins ou les zones touristiques.
Sur le constat et le soutien des populations, la FED marque des points en rappelant quelques chiffres. De 7 000 éoliennes aujourd’hui, l’objectif est d’en compter 20 000 d’ici quelques années. De quoi, mathématiquement, augmenter le nombre d’associations et de groupes opposés à cette énergie. Inratables dans un paysage, ces grandes structures sont déjà disgracieuses sur le bord de l’autoroute alors dans un estuaire ou un lieu de tourisme, on peut comprendre l’agacement des riverains. D’autant que certaines associations de défense des animaux ont également fait entendre leur voix à propos des dégâts considérables des éoliennes sur les populations d’oiseaux.
En revanche, sur ses conclusions, la FED risque de ne pas faire l’unanimité en plaidant pour le nucléaire comme avenir et solution pour la décarbonisation. Une position qui rebute France Nature Environnement par exemple qui explique que son premier combat est la transition énergétique. Une réaction qui manque de profondeur puisque la transition a besoin d’un soutien populaire pour être mieux portée par le politique. Or, en ne donnant pas la parole à ceux, cités par « Le Monde », qui perdent leur label Gîte de France ou voient leurs biens perdre de leur valeur, le gouvernement fait une erreur stratégique. En simplifiant les démarches d’installation l’exécutif cherche à montrer qu’il accélère la cadence écologique. Il aurait peut-être été plus fin de chercher à classer d’un côté les lieux protégés ou touristiques et ceux plus adaptés à des grands champs d’éoliennes de l’autre. Après tout, une centrale nucléaire aussi c’est moche, mais personne n’a jamais voulu en installer une petite dans les jardins ou les zones touristiques.