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C’est certainement le paradoxe de trop. A ma droite, l’EPR de Flamanville vient de recevoir une rallonge de 400 millions d’euros et un an de délai pour ses travaux. A ma gauche, l’usine flambant neuve de fabrication d’hydroliennes de Cherbourg ferme ses portes faute de carnet de commandes rempli. La France continue à parler de transition énergétique mais ses choix commencent à révéler leurs incohérences.
Seulement un moi et demi après l’inauguration de l’usine Naval Group à Cherbourg, le groupe annonce qu’il doit fermer le site de 5 500 mètres carré. L’usine qui devait permettre la fabrication de 24 hydroliennes chaque est finalement au chômage technique avant même d’avoir vraiment commencé à tourner. Si le parallèle avec Flamanville est forcément simpliste et qu’il existe des arguments plus opérationnels et réalistes (la part du nucléaire contre le retour au charbon en transition), on a tout de même du mal à comprendre les objectifs.
Naval Group est contrôlé à 60% par l’Etat, ce dernier est donc bien au fait de ses projets et notamment de cette usine dont le projet a été lancé en 2014. En quatre ans donc, aucun projet ou commande publique n’est venue soutenir cette initiative, alors même que l’exécutif continue à parler des hydroliennes comme d’une énergie d’avenir. « Cette filière d'avenir, l'État l'a tuée. (…) Celui qui faut montrer du doigt c'est celui qui grosso modo décide de tout, cet homme s'appelle Emmanuel Macron » a attaqué Edgard Morin, le président de la région Normandie. « Sébastien Jumel, député communiste de Seine-Maritime, estime que cette fermeture de cette usine de fabrication d'hydroliennes est "l'illustration de l'incapacité de l'État à développer une stratégie de développement des énergies renouvelables en France". Il accuse l'État d'avoir sabordé cette usine en "faisant entrer la production d'énergie dans une logique d'actionnaire". Selon lui, l'État "joue au Monopoly au lieu d'agir pour la préservation de la planète". Sébastien Jumel espère que le projet verra malgré tout le jour pour que la France ait un mix énergétique » rapporte RTL .
Seulement un moi et demi après l’inauguration de l’usine Naval Group à Cherbourg, le groupe annonce qu’il doit fermer le site de 5 500 mètres carré. L’usine qui devait permettre la fabrication de 24 hydroliennes chaque est finalement au chômage technique avant même d’avoir vraiment commencé à tourner. Si le parallèle avec Flamanville est forcément simpliste et qu’il existe des arguments plus opérationnels et réalistes (la part du nucléaire contre le retour au charbon en transition), on a tout de même du mal à comprendre les objectifs.
Naval Group est contrôlé à 60% par l’Etat, ce dernier est donc bien au fait de ses projets et notamment de cette usine dont le projet a été lancé en 2014. En quatre ans donc, aucun projet ou commande publique n’est venue soutenir cette initiative, alors même que l’exécutif continue à parler des hydroliennes comme d’une énergie d’avenir. « Cette filière d'avenir, l'État l'a tuée. (…) Celui qui faut montrer du doigt c'est celui qui grosso modo décide de tout, cet homme s'appelle Emmanuel Macron » a attaqué Edgard Morin, le président de la région Normandie. « Sébastien Jumel, député communiste de Seine-Maritime, estime que cette fermeture de cette usine de fabrication d'hydroliennes est "l'illustration de l'incapacité de l'État à développer une stratégie de développement des énergies renouvelables en France". Il accuse l'État d'avoir sabordé cette usine en "faisant entrer la production d'énergie dans une logique d'actionnaire". Selon lui, l'État "joue au Monopoly au lieu d'agir pour la préservation de la planète". Sébastien Jumel espère que le projet verra malgré tout le jour pour que la France ait un mix énergétique » rapporte RTL .