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Les moteurs diesel cacheraient encore quelque chose. A en croire les conclusions d’une étude de Transport & Environment, relayées par Le Monde, les fabricants se sont livrés à une nouvelle insincérité. Cette fois, il ne s’agit pas des émissions d’oxyde d’azote, comme en 2015 et les trucages de Volkswagen, mais de particules fines. L’étude assure que lorsque les nouveaux moteurs diesel nettoient leur filtre, ils émettent ces particules en quantité importantes. Or cette phase de nettoyage ne serait pas prise en compte lors des tests qui précèdent la commercialisation. Avec une émission de particules qui peut être multipliée jusqu’à 1 000 fois, les limites autorisées seraient pourtant largement dépassées.
« Or, les tests d’homologation ne prennent pas en compte les émissions liées à ces phases de régénération. Selon les calculs de l’ONG, 45 millions de voitures sont équipées de filtres en Europe, ce qui correspond à environ 1,3 milliard de régénérations chaque année, soit environ 28 nettoyages par an par véhicule. Pour parvenir à ces résultats, Transport & Environment a fait appel à l’expertise technique du cabinet indépendant Ricardo, qui travaille notamment pour la Commission européenne. Ce dernier a mené des essais en laboratoire sur deux diesel de dernière génération particulièrement populaires sur le marché européen : la Nissan Qashqai, deuxième voiture la plus vendue en Europe en 2018 dans la catégorie des SUV, et l’Opel Astra, quatrième véhicule le plus acheté parmi les berlines » détaille Le Monde.
C’est finalement tout l’enjeu des évaluations de pollution. Une logique qui tient aussi pour les véhicules électriques. A s’appuyer uniquement sur des tests d’émissions ou des grilles d’évaluation, le risque est de ne prendre la pollution que par le bout de la lorgnette. L’enjeu est l’impact sur l’environnement dans son ensemble. Depuis la fabrication, en passant par l’utilisation et jusqu’à la fin de vie. Car sinon, les fabricants ne se contraindront que dans la mesure où ils souhaitent voir leurs produits être homologués.
« Or, les tests d’homologation ne prennent pas en compte les émissions liées à ces phases de régénération. Selon les calculs de l’ONG, 45 millions de voitures sont équipées de filtres en Europe, ce qui correspond à environ 1,3 milliard de régénérations chaque année, soit environ 28 nettoyages par an par véhicule. Pour parvenir à ces résultats, Transport & Environment a fait appel à l’expertise technique du cabinet indépendant Ricardo, qui travaille notamment pour la Commission européenne. Ce dernier a mené des essais en laboratoire sur deux diesel de dernière génération particulièrement populaires sur le marché européen : la Nissan Qashqai, deuxième voiture la plus vendue en Europe en 2018 dans la catégorie des SUV, et l’Opel Astra, quatrième véhicule le plus acheté parmi les berlines » détaille Le Monde.
C’est finalement tout l’enjeu des évaluations de pollution. Une logique qui tient aussi pour les véhicules électriques. A s’appuyer uniquement sur des tests d’émissions ou des grilles d’évaluation, le risque est de ne prendre la pollution que par le bout de la lorgnette. L’enjeu est l’impact sur l’environnement dans son ensemble. Depuis la fabrication, en passant par l’utilisation et jusqu’à la fin de vie. Car sinon, les fabricants ne se contraindront que dans la mesure où ils souhaitent voir leurs produits être homologués.