Creative Commons - Pixabay
« L’opération spéciale » est décidemment une guerre d’invasion classique. Avec tout ce que cela implique comme besoins d’hommes sur le terrain. « Vladimir Poutine, dont les troupes peinent à mener une percée décisive dans le Donbass (Est), s'apprêterait à recruter 400.000 nouveaux soldats, a prévenu le renseignement britannique jeudi 30 mars, dans son brief quotidien. En septembre dernier, 300.000 Russes avaient été contraints de s'engager sous les drapeaux russes pour pallier les pertes en Ukraine. Pour y échapper, près de 700.000 Russes s'étaient enfuis, selon Forbes. Pour éviter le même scénario, le Kremlin pourrait présenter cette campagne de recrutement comme reposant sur le volontariat. «Il est très peu probable que la campagne attire 400.000 véritables bénévoles», souligne toutefois le renseignement britannique. En comptant les tués et les blessés, le renseignement américain évalue les pertes russes à 188.000 soldats, selon une dernière estimation de la fin du mois de janvier », rapporte Le Figaro.
Le pays aurait mis en place des listes d’hommes mobilisables et chercherait à mettre sur place une base de données dédiées d’ici l’année prochaine. Mais face aux difficultés rencontrées pour mobiliser en nombre sa jeunesse, les institutions pourraient être tentées de mettre en place des astuces. Avec notamment des convocations aux motifs vagues, suivis de mobilisations dans la foulée.
« Une telle mobilisation serait utile militairement à la Russie, si la qualité de l'entraînement est importante, et si elle dispose de suffisamment d'équipements modernes pour les envoyer au front. L'Ukraine, elle, a annoncé une «contre-offensive de printemps» et a renforcé ses troupes aux alentours de Bakhmout, une ville du Donbass qui subit les assauts russes depuis mai dernier. L'arrivée de chars occidentaux, si elle est massive, pourrait être décisive. Les premiers chars Léopard 2 ont déjà été livrés. Sur plusieurs réseaux prorusses, un accroissement des activités ukrainiennes autour de Zaporijjia est scruté de très près » conclue Le Figaro.
Le pays aurait mis en place des listes d’hommes mobilisables et chercherait à mettre sur place une base de données dédiées d’ici l’année prochaine. Mais face aux difficultés rencontrées pour mobiliser en nombre sa jeunesse, les institutions pourraient être tentées de mettre en place des astuces. Avec notamment des convocations aux motifs vagues, suivis de mobilisations dans la foulée.
« Une telle mobilisation serait utile militairement à la Russie, si la qualité de l'entraînement est importante, et si elle dispose de suffisamment d'équipements modernes pour les envoyer au front. L'Ukraine, elle, a annoncé une «contre-offensive de printemps» et a renforcé ses troupes aux alentours de Bakhmout, une ville du Donbass qui subit les assauts russes depuis mai dernier. L'arrivée de chars occidentaux, si elle est massive, pourrait être décisive. Les premiers chars Léopard 2 ont déjà été livrés. Sur plusieurs réseaux prorusses, un accroissement des activités ukrainiennes autour de Zaporijjia est scruté de très près » conclue Le Figaro.