Moins d'animaux d'années en années

24/10/2016


Le nombre d'éléphants d'Afrique a diminué de 111.000 individus depuis 2006, pour plafonner à 415.000, selon les dernières données, selon un rapport publié aujourd'hui par WWF. Cette dernière ajoute que plus de la moitié des vertébrés ont disparu depuis 1970, notamment à cause du braconnage.



Source : Pixabay, image libre de droits.
« Le constat est grave », explique un article du journal en ligne du Parisien, qui ajoute « selon l'indice Planète vivante que WWF publie aujourd'hui : 58 % des vertébrés ont disparu entre 1970 et 2012. »

 Florian Kirchner, de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), ajoute : « Il est difficile de donner des chiffres globaux parce que nous ne savons même pas combien il existe d'animaux différents sur Terre. Ça n'empêche pas cet outil d'être très représentatif. »

Une forte diminution de la biodiversité

L’article souligne que « ce sont les animaux d'eau douce (poissons, amphibiens, oiseaux) qui paient le plus lourd tribut : 81 % ont disparu. Les vertébrés terrestres, eux, ont perdu 38 % de leur population, ceux vivant dans les mers, 36 %. En cause d'abord, la destruction de leurs habitats par les activités humaines. »

Pascal Canfin précise : « (...) comme à Notre-Dame-des-Landes où l'on prévoit de détruire une zone humide ( NDLR : pour y réaliser un aéroport). C'est révélateur de la vision des décideurs pour qui ces espaces sont vides alors, qu'en réalité, ils sont pleins de vie. »

L’article du Parisien explique que « la diminution de la biodiversité pose déjà des problèmes. Ainsi, moins d'oiseaux signifie plus d'insectes qui peuvent devenir des fléaux pour nos cultures. »

Pascal Canfin cite « l'exemple de la maladie qui a décimé les oliviers italiens l'année dernière. « Tout n'est pas désespéré, rassure Florian Kirchner. Les efforts de conservation ciblés ont fait leur preuve. Le cheval de Przewalski, qui n'existait plus à l'état sauvage, a pu être réintroduit en Mongolie à partir de couples issus de zoos. »

 Lire l’intégralité de l’article du Parisien ici.