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Qu’est-ce que les militaires peuvent nous conseiller pour bien vivre le confinement ? « La recherche sur le stress nous montre qu’à situation de stress identique, un individu souffrira moins de symptômes s’il sait activer un certain nombre de facteurs dits modérateurs. Ces facteurs permettent de diminuer les effets d’une situation objectivement stressante sur la réaction psychophysiologique d’un individu. Ces modérateurs sont souvent présents dans notre façon de vivre quotidienne mais, en période de confinement, leur mise en œuvre est bien plus difficile et nécessite un effort conscient et l’acquisition de nouvelles habitudes. Issus de la recherche sur le stress en général, et sur le stress du confinement tel que vécu dans les sous-marins, voici un ensemble de principes qui, sans être exhaustifs, peuvent nous être utiles dans cette période difficile » écrit Tessa Melkonian. Sur le site pour les publications universitaires The Conversation, cette enseignante en comportement organisationnel à l’EM Lyon propose quelques pistes issues des expériences rapportées par les militaires.
Ce que les sous-mariniers ou les astronautes en station spatiales pendant des semaines ont appris peut s’avérer utile. La première chose est de mettre en place une routine. Un rythme qui permet d’avoir des repères dans les journées. Prévoir des activités à l’avance, avoir un planning ou des rythmes qui ressemblent à ceux que l’on vit habituellement peut aider. S’affaler comme si cette période était l’extension des moments d’oisiveté risque d’avoir des effets dévastateurs sur le moral.
Quant au rapport aux enfants, ces moments au plus près permettent de mieux les connaitre. Leur montrer le bon exemple dans une situation inédite peut être très fructueux. « Parmi les facteurs stressants de la situation que nous vivons, il y a la responsabilité que nous avons vis-à-vis de nos enfants. Nous leur devons une forme de réassurance, sans mensonge, mais surtout une exemplarité en termes de gestion du stress. S’ils nous voient dans l’incapacité de gérer notre stress, ils pourraient douter de leurs propres capacités à y faire face » écrit très justement Tessa Melkonian. A l’image des officiers dans le domaine militaire, dont le moral des troupes dépend très largement.
Ce que les sous-mariniers ou les astronautes en station spatiales pendant des semaines ont appris peut s’avérer utile. La première chose est de mettre en place une routine. Un rythme qui permet d’avoir des repères dans les journées. Prévoir des activités à l’avance, avoir un planning ou des rythmes qui ressemblent à ceux que l’on vit habituellement peut aider. S’affaler comme si cette période était l’extension des moments d’oisiveté risque d’avoir des effets dévastateurs sur le moral.
Quant au rapport aux enfants, ces moments au plus près permettent de mieux les connaitre. Leur montrer le bon exemple dans une situation inédite peut être très fructueux. « Parmi les facteurs stressants de la situation que nous vivons, il y a la responsabilité que nous avons vis-à-vis de nos enfants. Nous leur devons une forme de réassurance, sans mensonge, mais surtout une exemplarité en termes de gestion du stress. S’ils nous voient dans l’incapacité de gérer notre stress, ils pourraient douter de leurs propres capacités à y faire face » écrit très justement Tessa Melkonian. A l’image des officiers dans le domaine militaire, dont le moral des troupes dépend très largement.