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La LSD est aujourd’hui liée aux grands mouvements alternatifs ou aux cultures marginales suivant la fin des années 1968. Il n’en a pourtant pas toujours été ainsi.
A l’origine cette drogue psychédélique était un médicament expérimental avant que son utilisation ne dérape complètement. « La notice remise dans les années 1950 aux médecins qui souhaitaient d'abord l'essayer sur eux-mêmes expliquait que cette substance déclenchait une sorte de psychose artificielle passagère pouvant leur permettre de mieux comprendre les pensées de leurs malades. Pour leurs patients, ce traitement miraculeux devait permettre d'atténuer les angoisses et névroses obsessionnelles. Mais le LSD finit par échapper à la médecine et se propager dans les milieux artistiques et littéraires, sous l'influence entre autres du professeur de psychologie Timothy Leary, déchu de son poste à Harvard pour en avoir partagé avec ses étudiants, et de l'écrivain américain Ken Kesey, l'auteur de Vol au-dessus d'un nid de coucou » raconte le site spécialisé Sciences et Avenir. Il faudra attendre 1971 pour que les organisations internationales et les Etats le considèrent comme une drogue et demandent son interdiction.
L’inventeur du LSD, Albert Hoffman, a défendu jusqu’à sa mort en 2008 l’idée selon laquelle un usage thérapeutique était pertinent. Il a d’ailleurs publié un livre à ce sujet qui continue à créer le débat de la communauté scientifique. Une exposition consacrée à son livre à Berne en Suisse relance de plus belle la discussion alors que des recherches universitaires ont été autorisées, nous apprend Sciences et Avenir : « Grâce à l'amélioration des technologies, les scientifiques ont pu observer les effets du LSD sur le cerveau pour la première fois en 2016. "Normalement, notre cerveau est composé de réseaux indépendants qui séparent différentes fonctions spécifiques, comme la vision, l'ouïe ou le mouvement, expliquait le Dr Robin Carhart-Harris de l'Imperial College London. "Sous LSD, la séparation de ces réseaux se brise et on obtient un cerveau plus intégré, plus unifié". Un phénomène biologique qui expliquerait les cas de synesthésies (mélange des perceptions qui conduit à entendre des couleurs ou voir des sons par exemple). »
Lire ici en intégralité l’article de Sciences et Avenir sur le site du magazine
A l’origine cette drogue psychédélique était un médicament expérimental avant que son utilisation ne dérape complètement. « La notice remise dans les années 1950 aux médecins qui souhaitaient d'abord l'essayer sur eux-mêmes expliquait que cette substance déclenchait une sorte de psychose artificielle passagère pouvant leur permettre de mieux comprendre les pensées de leurs malades. Pour leurs patients, ce traitement miraculeux devait permettre d'atténuer les angoisses et névroses obsessionnelles. Mais le LSD finit par échapper à la médecine et se propager dans les milieux artistiques et littéraires, sous l'influence entre autres du professeur de psychologie Timothy Leary, déchu de son poste à Harvard pour en avoir partagé avec ses étudiants, et de l'écrivain américain Ken Kesey, l'auteur de Vol au-dessus d'un nid de coucou » raconte le site spécialisé Sciences et Avenir. Il faudra attendre 1971 pour que les organisations internationales et les Etats le considèrent comme une drogue et demandent son interdiction.
L’inventeur du LSD, Albert Hoffman, a défendu jusqu’à sa mort en 2008 l’idée selon laquelle un usage thérapeutique était pertinent. Il a d’ailleurs publié un livre à ce sujet qui continue à créer le débat de la communauté scientifique. Une exposition consacrée à son livre à Berne en Suisse relance de plus belle la discussion alors que des recherches universitaires ont été autorisées, nous apprend Sciences et Avenir : « Grâce à l'amélioration des technologies, les scientifiques ont pu observer les effets du LSD sur le cerveau pour la première fois en 2016. "Normalement, notre cerveau est composé de réseaux indépendants qui séparent différentes fonctions spécifiques, comme la vision, l'ouïe ou le mouvement, expliquait le Dr Robin Carhart-Harris de l'Imperial College London. "Sous LSD, la séparation de ces réseaux se brise et on obtient un cerveau plus intégré, plus unifié". Un phénomène biologique qui expliquerait les cas de synesthésies (mélange des perceptions qui conduit à entendre des couleurs ou voir des sons par exemple). »
Lire ici en intégralité l’article de Sciences et Avenir sur le site du magazine