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Les salaires mondiaux stagnent alors que la situation globale est en croissance. Face à ce paradoxe, l’Organisation internationale du travail (OIT) a pris la parole. « Les salaires qui stagnent sont un obstacle à la croissance économique et à la hausse des niveaux de vie. Les pays devraient explorer, avec leurs partenaires sociaux, les moyens de parvenir à une croissance salariale durable du point de vue économique et social », a déclaré le directeur de l’OIT, Guy Ryder. Le phénomène n’est d’ailleurs pas nouveau et avait été remarqué par l’OCDE en 2017.
Une situation d’autant plus prégnante dans les pays post industriels. « Dans les États «avancés» du G20, la croissance des salaires réels est très faible, souligne l'OIT. Aux États-Unis, elle n'a pas dépassé 0,7 % depuis deux ans. Pour l'Europe de l'Ouest, la progression des revenus est tombée à un niveau proche de zéro l'an dernier. En France, les salaires ont augmenté de 0,1 % et ils reculeront de 0,4 % cette année, selon les estimations en cours. En Allemagne, ils devraient passer de + 0,9 % en 2017 à + 1,7 % en 2018 » liste Le Figaro. A l’inverse les salaires ont nettement augmenté dans les pays à forte croissance avec pour certains un triplement des salaires moyens.
Des chiffres qui démontrent une tendance mais dont la portée mondiale rend l’interprétation ardue. L’OIT note cependant que le creusement d’écart entre les salaires continue. « Globalement, les écarts les plus importants se retrouvent dans les pays les moins riches. Cependant, des États très développés comme le Royaume-Uni et les États-Unis affichent des niveaux d'inégalités salariales près de deux fois plus marqués que d'autres pays matures, comme la Suède. La France, avec un indicateur de 26,2 selon le coefficient de Gini, contre 33,8 pour la Grande-Bretagne et 19,5 pour la Suède, figure dans les dix pays les plus égalitaires » conclue Le Figaro.
Une situation d’autant plus prégnante dans les pays post industriels. « Dans les États «avancés» du G20, la croissance des salaires réels est très faible, souligne l'OIT. Aux États-Unis, elle n'a pas dépassé 0,7 % depuis deux ans. Pour l'Europe de l'Ouest, la progression des revenus est tombée à un niveau proche de zéro l'an dernier. En France, les salaires ont augmenté de 0,1 % et ils reculeront de 0,4 % cette année, selon les estimations en cours. En Allemagne, ils devraient passer de + 0,9 % en 2017 à + 1,7 % en 2018 » liste Le Figaro. A l’inverse les salaires ont nettement augmenté dans les pays à forte croissance avec pour certains un triplement des salaires moyens.
Des chiffres qui démontrent une tendance mais dont la portée mondiale rend l’interprétation ardue. L’OIT note cependant que le creusement d’écart entre les salaires continue. « Globalement, les écarts les plus importants se retrouvent dans les pays les moins riches. Cependant, des États très développés comme le Royaume-Uni et les États-Unis affichent des niveaux d'inégalités salariales près de deux fois plus marqués que d'autres pays matures, comme la Suède. La France, avec un indicateur de 26,2 selon le coefficient de Gini, contre 33,8 pour la Grande-Bretagne et 19,5 pour la Suède, figure dans les dix pays les plus égalitaires » conclue Le Figaro.