Parkinson est une maladie qui touche dans le monde plus de 4 millions de personnes. En France, on dénombre plus de 170 000 cas et 10 000 nouveaux cas sont détectés chaque année. Cette affection neuro-dégénérative concerne surtout les personnes âgées, même si ont été repérés quelques cas très rares qui se sont déclarés autour de la quarantaine.
C’est le cerveau qui est directement atteint et ceci explique peut-être pourquoi, devant la complexité de cette « mécanique » dont le fonctionnement reste un mystère, on ne trouve pas de médicament approprié. Parkinson se traduit par une lente détérioration de la substance noire du cerveau dite « locus niger ». Ce noyau cérébral contient des neurones dopaminergiques qui interviennent notamment dans la régulation des mouvements, une personne saine en possédant environ un demi-million.
Leur diminution progressive entraîne un déficit en dopamine entrainant un dysfonctionnement de cette partie du cerveau. Jean-Philippe Brandel, neurologue à l’Unité James Parkinson de la Fondation Rothschild à Paris, rappelle sur le site Parkinson-infos.fr que les 3 principaux signes qui permettent de diagnostiquer la maladie de Parkinson sont la lenteur et la difficulté à initier des mouvements, la raideur (hypertonie), qui peut être douloureuse, et les tremblements, certainement le plus connu des symptômes.
C’est le cerveau qui est directement atteint et ceci explique peut-être pourquoi, devant la complexité de cette « mécanique » dont le fonctionnement reste un mystère, on ne trouve pas de médicament approprié. Parkinson se traduit par une lente détérioration de la substance noire du cerveau dite « locus niger ». Ce noyau cérébral contient des neurones dopaminergiques qui interviennent notamment dans la régulation des mouvements, une personne saine en possédant environ un demi-million.
Leur diminution progressive entraîne un déficit en dopamine entrainant un dysfonctionnement de cette partie du cerveau. Jean-Philippe Brandel, neurologue à l’Unité James Parkinson de la Fondation Rothschild à Paris, rappelle sur le site Parkinson-infos.fr que les 3 principaux signes qui permettent de diagnostiquer la maladie de Parkinson sont la lenteur et la difficulté à initier des mouvements, la raideur (hypertonie), qui peut être douloureuse, et les tremblements, certainement le plus connu des symptômes.
Ce qui se fait aujourd’hui
Parkinson est combattue avec des médicaments qui permettent de reconstituer la dopamine manquante, parmi ceux-là on peut citer la L-Dopa ou Lévodopa, les agonistes dopaminergiques, ou encore les inhibiteurs enzymatiques. Si les généralistes sont en première ligne pour constater les premiers symptômes, ce sont les neurologues qui établissent le diagnostic, en faisant appel, entre autres, à l’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), et préconisent le traitement. Médecin et spécialiste suivent ensuite le patient et ajustent les doses au fur et à mesure de l’évolution de la maladie.
Le traitement médicamenteux est complété par un accompagnement du malade l’incitant à garder une activité physique afin d’atténuer les effets de la maladie. Dans ce cadre, le sport, la marche, des activités culturelles ou ludiques sont vivement conseillées pour entretenir la volonté du malade et favoriser son bien-être. Ces occupations ont aussi pour but d’éviter au patient de sombrer dans une anxiété ou une déprime engendrée par son état. Plus technique, la kinésithérapie, intervient dans les premières phases de la maladie pour permettre une rééducation de la marche et de l’équilibre notamment.
Le traitement médicamenteux est complété par un accompagnement du malade l’incitant à garder une activité physique afin d’atténuer les effets de la maladie. Dans ce cadre, le sport, la marche, des activités culturelles ou ludiques sont vivement conseillées pour entretenir la volonté du malade et favoriser son bien-être. Ces occupations ont aussi pour but d’éviter au patient de sombrer dans une anxiété ou une déprime engendrée par son état. Plus technique, la kinésithérapie, intervient dans les premières phases de la maladie pour permettre une rééducation de la marche et de l’équilibre notamment.
Les solutions pour demain ?
En 2010, Le Figaro titrait « Vers des thérapies inédites pour soigner Parkinson » et passait en revue les tentatives des équipes de chercheurs pour trouver de nouvelles pistes de médicaments. Concernant les thérapies géniques et cellulaires, le journal écrivait qu'elles sont « à des phases de recherche moins avancées. Une thérapie génique avec trois gènes, 'soit la chaîne complète de fabrication de la dopamine', selon le Pr Cesaro, est testée chez quelques malades à Créteil. Ce spécialiste se dit en revanche sceptique sur l'avenir des thérapies cellulaires, d'autant que des travaux récents ont montré que les neurones greffés deviennent parkinsoniens après plusieurs années. Comme si la maladie se transmettait de proche en proche, telle une infection. » L'article faisait état également de la stimulation cérébrale profonde « pratiquée depuis 1993, dans des indications très sélectionnées ». Entre 3 000 et 3 500 parkinsoniens en ont bénéficié en France », précisait le quotidien.
Les avancées de la recherche sont étroitement suivies par l’association France Parkinson qui en fait état sur son site en détaillant les pistes empruntées notamment par la recherche fondamentale pour « connaître les mécanismes à l'origine des symptômes de la maladie » et « déterminer les causes et les mécanismes des dégénérescences cérébrales ».
Le site passe en revue plusieurs domaines : la neuroprotection qui vise à protéger les neurones à dopamine, la chirurgie fonctionnelle, une méthode, qui a l'avantage de permettre une diminution de la quantité de médicaments, qui est lourde et qui relève de ce fait de « centres experts ». France Parkinson précise toutefois qu' « elle ne concerne qu'un nombre limité de patients du fait de contraintes strictes, à même de permettre une optimisation des résultats de l'intervention ».
L’association présente également l'évolution de la thérapie génique qui « offre de réelles perspectives thérapeutiques, sans doute à plus court terme. », et indique que la recherche « s'intéresse prioritairement à deux directions : l'une sur les gènes éventuellement mis en jeu dans la maladie à partir de données obtenues chez les malades concernant de nombreuses mutations de gènes (plus d'une douzaine à ce jour), l'autre sur des protéines particulières qui s'accumulent au cours de la maladie et dont le rôle est encore mal connu. »
Ce long état des lieux se termine par cette conclusion: « plusieurs pistes de connaissance de la maladie sont explorées par la recherche fondamentale, mais elles n'offriront des applications cliniques qu'à long terme. » Le long terme est un des problèmes majeurs de la maladie de Parkinson, car au-delà des dix premières années pendant lesquelles les symptômes apparaissent mais peuvent être ralentis par les médicaments, la prise en charge des personnes, souvent âgées, nécessite un effort considérable de l’entourage et de la société. Un investissement humain qui reste avec les médicaments actuels la meilleure solution thérapeutique, en attendant la molécule miracle.
Les avancées de la recherche sont étroitement suivies par l’association France Parkinson qui en fait état sur son site en détaillant les pistes empruntées notamment par la recherche fondamentale pour « connaître les mécanismes à l'origine des symptômes de la maladie » et « déterminer les causes et les mécanismes des dégénérescences cérébrales ».
Le site passe en revue plusieurs domaines : la neuroprotection qui vise à protéger les neurones à dopamine, la chirurgie fonctionnelle, une méthode, qui a l'avantage de permettre une diminution de la quantité de médicaments, qui est lourde et qui relève de ce fait de « centres experts ». France Parkinson précise toutefois qu' « elle ne concerne qu'un nombre limité de patients du fait de contraintes strictes, à même de permettre une optimisation des résultats de l'intervention ».
L’association présente également l'évolution de la thérapie génique qui « offre de réelles perspectives thérapeutiques, sans doute à plus court terme. », et indique que la recherche « s'intéresse prioritairement à deux directions : l'une sur les gènes éventuellement mis en jeu dans la maladie à partir de données obtenues chez les malades concernant de nombreuses mutations de gènes (plus d'une douzaine à ce jour), l'autre sur des protéines particulières qui s'accumulent au cours de la maladie et dont le rôle est encore mal connu. »
Ce long état des lieux se termine par cette conclusion: « plusieurs pistes de connaissance de la maladie sont explorées par la recherche fondamentale, mais elles n'offriront des applications cliniques qu'à long terme. » Le long terme est un des problèmes majeurs de la maladie de Parkinson, car au-delà des dix premières années pendant lesquelles les symptômes apparaissent mais peuvent être ralentis par les médicaments, la prise en charge des personnes, souvent âgées, nécessite un effort considérable de l’entourage et de la société. Un investissement humain qui reste avec les médicaments actuels la meilleure solution thérapeutique, en attendant la molécule miracle.