Lutte contre la sécheresse, la France reste mobilisée

02/07/2020


Le ministère français des affaires étrangères a publié un communiqué à l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la désertification et la sécheresse. Il y rappelle les engagements de la France dans ce domaine.



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Il y a dans le monde 3,2 milliards de personnes qui vivent dans des terres vulnérables à la sécheresse ou la désertification. Chaque année douze millions d’hectares supplémentaires sont concernés. Il s’agit donc d’un enjeu majeur dans la défense de l’environnement. A l’occasion de la journée mondiale de la lutte contre la désertification, le ministère français des affaires étrangères a publié un communiqué. L’objectif est de rappeler les enjeux de ce sujet et souligner les démarches entreprises par la France. 

« Ce phénomène menace la sécurité alimentaire, les ressources en eau, la biodiversité, le climat et le développement économique des territoires. La situation sanitaire mondiale liée à la Covid-19 rappelle que la dégradation des écosystèmes terrestres favorise l'apparition de maladies infectieuses d'origine animale, avec des conséquences économiques et sociales désastreuses à l'échelle planétaire » explique le texte.

Dans le domaine, Paris a déjà un plan d’action à l’international. « À travers les 4 axes d'intervention et les 12 objectifs, il s'agit de valoriser et de développer les connaissances scientifiques et les savoir-faire traditionnels afin de co-construire des solutions plus adaptées et plus performantes en impliquant les acteurs de tous les secteurs concernés, et en mobilisant toutes les sources de financements, pour in fine faciliter et accélérer la mise en oeuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable » ajoute le Quai d’Orsay.

Ce phénomène qui consiste à voir des zones non désertiques en zones arides et sèches est une préoccupation sérieuse liée aux industries agricoles ou aux phénomènes climatiques globaux.

Que ce soit du point de vue de la défense des écosystèmes, du soutien des populations fragiles ou de la sécurité alimentaire mondiale, cette question de desertification est absolument centrale. Et même du point de vue économique, précise le ministère des affaires étrangères, « la perte des espèces et services écosystémiques de ces terres représenterait 10% du PIB mondial annuel. »