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« Le projet de loi sur la transition énergétique, présentée le 18 juin par la Ministre de l'Ecologie, reste muet sur la plupart des enjeux financiers, reportant les décisions au projet de loi de finance » débute le texte du Réseau action climat (RAC). Dans un communiqué, la fédération d’associations de défense de l’environnement souligne l’importance de mesures concrètes pour l’accompagnement de la transition.
« Sans signaux politiques forts sur la réorientation des investissements et la fiscalité, la transition énergétique vers les énergies renouvelables et les économies d'énergie restera lettre morte. On attend du Gouvernement qu'il créé les outils nécessaires au développement de ces alternatives » commente Anne Bringault, la chargée de mission sur la transition énergétique du RAC.
« Sans signaux politiques forts sur la réorientation des investissements et la fiscalité, la transition énergétique vers les énergies renouvelables et les économies d'énergie restera lettre morte. On attend du Gouvernement qu'il créé les outils nécessaires au développement de ces alternatives » commente Anne Bringault, la chargée de mission sur la transition énergétique du RAC.
20 à 30 milliards d’investissements supplémentaires
« La transition énergétique suppose des investissements supplémentaires conséquents, de l'ordre de 20 à 30 milliards d'euros par an pour développer les infrastructures de transports alternatifs à la route, les énergies renouvelables et favoriser la rénovation massive et ambitieuse du parc ancien de bâtiments » explique la fédération. Selon les militants, la transition énergétique ne peut s’opérer que si les intérêts économiques sont abordés et que la question de l’emploi est au cœur des préoccupations. Ainsi ces investissements pourraient procurer « des cobénéfices qui vont bien au-delà de la lutte contre les changements climatiques - par exemple la santé, la réduction de la facture énergétique du pays (69 milliards d'euros en 2012), la création de près de 630 000 emplois à l'horizon 2030 ou encore la réduction de la précarité énergétique des ménages. »
À l’occasion de la conférence bancaire et financière de la transition organisée par Ségolène Royal, la RAC a proposé une série de mesures pour aller plus loin. Parmi ces propositions : « la création d'un nouvel outil de financement de la transition énergétique, l'amélioration des multiples outils existants ou leur sécurisation comme le tiers financement, menacé dans le projet de loi sur la transition énergétique, la réforme de la fiscalité ou encore l'arrêt du soutien de la France aux énergies fossiles. »
À l’occasion de la conférence bancaire et financière de la transition organisée par Ségolène Royal, la RAC a proposé une série de mesures pour aller plus loin. Parmi ces propositions : « la création d'un nouvel outil de financement de la transition énergétique, l'amélioration des multiples outils existants ou leur sécurisation comme le tiers financement, menacé dans le projet de loi sur la transition énergétique, la réforme de la fiscalité ou encore l'arrêt du soutien de la France aux énergies fossiles. »