Source : Pixabay, image libre de droits
À deux mois de la mise en application de la loi EGalim (États généraux de l’alimentation), qui impose à toutes les cantines scolaires de proposer – au moins – un repas végétarien par semaine aux enfants à compter du 1er novembre 2019, le groupe local de Greenpeace insiste sur la faisabilité de cet amendement, en montrant même qu’il est possible d’aller plus loin et de proposer deux repas végétariens hebdomadaires, comme en témoigne l’expérimentation à Lille.
« Aujourd’hui, les enfants mangent entre deux et quatre fois trop de protéines animales dans les cantines en comparaison des recommandations de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (ANSES), une aberration dangereuse pour la santé des enfants (surpoids, obésité) et dévastatrice pour la planète », rappelle Xavier Hermant, référent Agriculture du groupe local de Greenpeace à Lille.
En effet, l’élevage industriel, qui produit la viande que nous retrouvons ensuite dans nos assiettes, est aujourd’hui responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, soit autant que le secteur des transports.
Pionnière en matière d’alimentation végétale, Lille a été la première grande ville française à instaurer deux repas végétariens par semaine dans ses cantines scolaires en juin 2018.
« Nous avons conscience des craintes que cette loi suscite auprès des collectivités. Dans un premier temps, il est important de rappeler que beaucoup d’autres villes sont déjà passées à ce que prévoit la loi (un repas végétarien) et que cela se passe très bien !, explique Xavier Hermant. L’exemple de Lille est positif sur de nombreux aspects, car cela peut également participer à la réduction du gaspillage alimentaire, comme c’est le cas ici où le gaspillage a été réduit de 40 % les jours de menus végétariens ».
Le groupe local de Greenpeace à Lille rappelle d’ailleurs qu’il s’agit d’une initiative que les citoyens et citoyennes peuvent pousser au niveau local en rejoignant le mouvement citoyen Cantineverte.fr lancé par Greenpeace au printemps 2019.
« Aujourd’hui, les enfants mangent entre deux et quatre fois trop de protéines animales dans les cantines en comparaison des recommandations de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (ANSES), une aberration dangereuse pour la santé des enfants (surpoids, obésité) et dévastatrice pour la planète », rappelle Xavier Hermant, référent Agriculture du groupe local de Greenpeace à Lille.
En effet, l’élevage industriel, qui produit la viande que nous retrouvons ensuite dans nos assiettes, est aujourd’hui responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, soit autant que le secteur des transports.
Pionnière en matière d’alimentation végétale, Lille a été la première grande ville française à instaurer deux repas végétariens par semaine dans ses cantines scolaires en juin 2018.
« Nous avons conscience des craintes que cette loi suscite auprès des collectivités. Dans un premier temps, il est important de rappeler que beaucoup d’autres villes sont déjà passées à ce que prévoit la loi (un repas végétarien) et que cela se passe très bien !, explique Xavier Hermant. L’exemple de Lille est positif sur de nombreux aspects, car cela peut également participer à la réduction du gaspillage alimentaire, comme c’est le cas ici où le gaspillage a été réduit de 40 % les jours de menus végétariens ».
Le groupe local de Greenpeace à Lille rappelle d’ailleurs qu’il s’agit d’une initiative que les citoyens et citoyennes peuvent pousser au niveau local en rejoignant le mouvement citoyen Cantineverte.fr lancé par Greenpeace au printemps 2019.