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Par visioconférence, les dirigeants d’une trentaine de pays se sont engagés à mettre la main au portefeuille. Réunis pour discuter d’un plan de soutien au Liban qui a été frappé la semaine dernière par d’importants dégâts à cause d’une double explosion dans un hangar de son port, l’objectif était de réunir des fonds. « Dans un communiqué, les représentants d’une trentaine de pays, dont le président américain, Donald Trump, et son homologue français, Emmanuel Macron, ont affirmé qu’ils n’allaient « pas laisser tomber » le Liban. Mais ils ont exigé que cette aide soit « directement » distribuée à la population et qu’une enquête « transparente » soit menée sur les causes de la catastrophe. Vendredi, le président libanais, Michel Aoun, avait exclu toute enquête internationale. L’Union européenne s’est engagée à hauteur de 60 millions d’euros afin de répondre aux « besoins les plus pressants ». Les pays du Golfe ont également ouvert leur portefeuille, à l’image du Qatar, qui a promis 50 millions de dollars » rapporte Le Monde.
En quelques jours, toute la colère sociale et les oppositions politiques du petit pays du proche orient s’est réaffirmée alors qu’il est très probable que les terribles explosions soient la cause – pour le moins – d’une gestion calamiteuse des règles de sécurité sur place. Et depuis ce constat, les demandes d’aides internationales ont été couplées d’appels à ne pas confier les fonds à la classe politique ou au gouvernement.
Une situation politique très particulière, qui a poussé les chefs d’État à intervenir tout en traitant avec condescendance les représentants officiels du pays, désignés comme illégitime par la vox populi.
Alors que les besoins pour la santé sont estimés à 72 millions d’euros, le gouverneur de Beyrouth avait lancé le chiffre approximatif de 3 milliards de dollars de dégâts matériel. « De son côté, la Commission européenne a ajouté 30 millions d’euros aux 33 millions déjà alloués vendredi pour financer l’aide d’urgence dans le pays.En parallèle, l’aide internationale continue d’affluer. Dès l’annonce de l’explosion, plusieurs pays, dont la France, ont envoyé du personnel de secours et de l’aide matérielle. Le pays a notamment mis en place un pont aérien et maritime afin d’acheminer plus de 18 tonnes d’aide médicale et près de 700 tonnes d’aide alimentaire » ajoute le quotidien français.
En quelques jours, toute la colère sociale et les oppositions politiques du petit pays du proche orient s’est réaffirmée alors qu’il est très probable que les terribles explosions soient la cause – pour le moins – d’une gestion calamiteuse des règles de sécurité sur place. Et depuis ce constat, les demandes d’aides internationales ont été couplées d’appels à ne pas confier les fonds à la classe politique ou au gouvernement.
Une situation politique très particulière, qui a poussé les chefs d’État à intervenir tout en traitant avec condescendance les représentants officiels du pays, désignés comme illégitime par la vox populi.
Alors que les besoins pour la santé sont estimés à 72 millions d’euros, le gouverneur de Beyrouth avait lancé le chiffre approximatif de 3 milliards de dollars de dégâts matériel. « De son côté, la Commission européenne a ajouté 30 millions d’euros aux 33 millions déjà alloués vendredi pour financer l’aide d’urgence dans le pays.En parallèle, l’aide internationale continue d’affluer. Dès l’annonce de l’explosion, plusieurs pays, dont la France, ont envoyé du personnel de secours et de l’aide matérielle. Le pays a notamment mis en place un pont aérien et maritime afin d’acheminer plus de 18 tonnes d’aide médicale et près de 700 tonnes d’aide alimentaire » ajoute le quotidien français.