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37 ONG ont signé une lettre adressée à la ministre de l’Ecologie, du développement durable et de l’énergie, Ségolène Royal. Dans ce courrier, les organisations demandent à la ministre d’agir pour mettre en place « des mesures immédiates afin d’interdire en France toute commercialisation et exportation d’ivoire brut ou débité. » Les signataires rappellent à la ministre qu’en 2014, 118 défenses entières ont été vendues aux enchères en France.
Limite ténue entre légal et illégal
Pour les ONG, il faut interdire purement et simplement la commercialisation de l’ivoire pour mettre un terme au braconnage. Selon elles, il est contestable qu’il existe de l’ivoire brut dont la vente est autorisée alors même que les éléphants sont menacés. Charlotte Nithart, responsable de l’association Robin des Bois à l’origine de la lettre, explique que « la frontière entre l’ivoire licite et l’ivoire illicite est si poreuse que ces ventes peuvent avoir des conséquences extrêmement néfastes pour la conservation de l’espèce. »
Sur son site, l’association 30 millions d’amis, signataire de la lettre, explique la différence entre l’ivoire licite et illicite. Le premier est autorisé s’il a été prélevé avant 1990, année de la mise en place du moratoire sur les ventes à l’international. L’ivoire illicite est, lui, celui qui est issu du braconnage. Les ventes aux enchères d’ivoire à des sommes exorbitantes attirent les braconniers qui se servent des voies légales pour blanchir les marchandises illégales.
« Afin de ne pas cautionner le trafic d’ivoire, et par conséquent les menaces qui pèsent sur les éléphants, les défenseurs des animaux appellent la France à suivre l’exemple d’autres pays comme la Grande-Bretagne ou la Suède, qui ne délivrent plus de permis de ce type » continue l’association de protection des animaux, 30 millions d’amis.
Lire ICI la lettre des ONG à Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie
Sur son site, l’association 30 millions d’amis, signataire de la lettre, explique la différence entre l’ivoire licite et illicite. Le premier est autorisé s’il a été prélevé avant 1990, année de la mise en place du moratoire sur les ventes à l’international. L’ivoire illicite est, lui, celui qui est issu du braconnage. Les ventes aux enchères d’ivoire à des sommes exorbitantes attirent les braconniers qui se servent des voies légales pour blanchir les marchandises illégales.
« Afin de ne pas cautionner le trafic d’ivoire, et par conséquent les menaces qui pèsent sur les éléphants, les défenseurs des animaux appellent la France à suivre l’exemple d’autres pays comme la Grande-Bretagne ou la Suède, qui ne délivrent plus de permis de ce type » continue l’association de protection des animaux, 30 millions d’amis.
Lire ICI la lettre des ONG à Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie