Les premiers véhicules sans conducteurs ou avec aide à la conduite vont pouvoir rouler sur les voies de circulation françaises. C’est le conseil des ministres qui a donné son autorisation mercredi 3 août. Pour les ministres réunis ces véhicules sont « une étape incontournable vers une mobilité apaisée, une régulation et une sécurisation des trafics, et des transports plus efficaces et plus respectueux de l'environnement. Ils constituent l'avenir de l'industrie automobile » affirme le compte-rendu de l’Elysée.
A terme l’objectif est de permettre la création d’un cadre réglementaire pour ses véhicules qui sont sur le point de devenir une réalité. Le compte-rendu du Conseil des ministres affirme aussi que cette autorisation pour expérimentation a comme objectif de faire en sorte que « la France soit reconnue comme une terre d'expérimentation du véhicule autonome, un centre d'excellence de l'intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes, afin de préparer les nouvelles mobilités de demain. »
A terme l’objectif est de permettre la création d’un cadre réglementaire pour ses véhicules qui sont sur le point de devenir une réalité. Le compte-rendu du Conseil des ministres affirme aussi que cette autorisation pour expérimentation a comme objectif de faire en sorte que « la France soit reconnue comme une terre d'expérimentation du véhicule autonome, un centre d'excellence de l'intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes, afin de préparer les nouvelles mobilités de demain. »
Un pas de plus vers plus de sécurité
Parmi les arguments retenus, les ministres ont souligné qu’il s’agissait d’une évolution intéressante pour améliorer les choses en termes de sécurité routière. A l’heure actuelle, une confiance aveugle dans la technique semble prématurée alors que des hackeurs amateurs ont démontré que les systèmes électroniques des voitures pouvaient être contrôlés à distance et permettre de provoquer des accidents.
Par ailleurs, rappelle L’Expansion, « L'américain Tesla, pionnier de ce type de technologies, fait actuellement l'objet de deux enquêtes aux Etats-Unis. Son système d'aide à la conduite automatique était enclenché au moment d'une collision mortelle entre une Tesla Model S et un camion, en Floride, le 7 mai. Cet accident a porté un coup au développement de la voiture autonome, certains observateurs appelant à retarder le plus longtemps possible l'arrivée des véhicules sans conducteur sur les routes.
Par ailleurs, rappelle L’Expansion, « L'américain Tesla, pionnier de ce type de technologies, fait actuellement l'objet de deux enquêtes aux Etats-Unis. Son système d'aide à la conduite automatique était enclenché au moment d'une collision mortelle entre une Tesla Model S et un camion, en Floride, le 7 mai. Cet accident a porté un coup au développement de la voiture autonome, certains observateurs appelant à retarder le plus longtemps possible l'arrivée des véhicules sans conducteur sur les routes.