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Les terrasses chauffées définitivement interdites dans toute la France

01/04/2022



A partir du 1er avril, les chauffages extérieurs des terrasses sont définitivement interdits. Le coût écologique de ces accessoires de conforts a justifié la décision prise l’été dernier.



Creative Commons - Pixabay
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C’était un non-sens écologique. L’interdiction des chauffages des terrasses entre en vigueur dans toute la France au 1er avril. « Le décret du 30 mars 2022 met en application la loi du 22 août 2021 portant sur «la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets ». Cette disposition législative, qui s'avère être une traduction d'une partie des 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat, se présente comme la pierre angulaire de la volonté gouvernementale de réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre (GES) françaises d'ici à 2030 » rappelle Le Figaro.

Le gouvernement affirme que la mesure n’est pas uniquement symbolique. Avec cet arrêt des chauffages extérieurs, c’est un demi-million de tonnes de CO2 en moins qui seront émis chaque année, soit l’équivalent des émissions annuelles de 300 000 voitures dans le pays. « En janvier 2020, l'association Négawatt avait fait le calcul du bilan carbone des terrasses chauffées. Ainsi, une terrasse de 15 mètres de long sur 5 de large, dotée de 5 chauffages allumés 14 heures par jour entre novembre et mars, émettrait 13,7 tonnes de Co2 en quatre mois. Soit l'équivalent d'une « grosse berline neuve faisant trois fois le tour de la terre» selon l'étude. 13,7 tonnes de Co2, c'est aussi 14 allers-retours Paris-New-York en avion, que 2603 allers-retours Paris-Bordeaux en train ou encore que la production de 3425 kilos de viande bovine » explique le quotidien. Des chiffres qui font réfléchir alors que l’on demande des efforts dans tous les domaines productifs ou essentiels. S’assoir dehors sans avoir trop froid dans un café ou un restaurant, passe logiquement pour une absurdité. 

La mise en pratique de cette mesure a pris du retard car elle est vue comme une contrainte et un risque de baisse de chiffre d’affaires par les restaurateurs qui sont dans la tourment depuis plus d’un an.






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