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Les milliardaires ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnait. Elon Musk qui se présente volontiers comme un visionnaire avec ses compagnies Tesla, SpaceX et TBC s’est fait des ennemis dans le monde universitaire. Dans un article publié par le site The Conversation, un astrophysicien et un physicien critiquent vertement la pollution visuelle, lumineuse et les effets néfastes des projets spatiaux du milliardaire américain et sa société SpaceX.
« Au-dessus de nos têtes est en train de se jouer une partie d’échecs invisible mais dont les conséquences sont immenses. Les 18 marset 22 avril 2020, deux fusées de la société SpaceX, propriété du milliardaire Elon Musk, ont chacune mis en orbite soixante satellites. Ces lancements sont les sixième et septième d’une série visant à disposer rapidement de 1 584 satellites, et un nouveau lancement est prévu en mai » commencent les auteurs.
D’ici cinq ans, près de 12 000 satellites auront été envoyés par cette entreprise privée qui veut ensuite atteindre le chiffre astronomique de 42 000. Or, à l’heure actuelle, 8 000 appareils de ce type ont été envoyés en orbite par l’homme dont seulement 2 218 actifs. « Clichés à l’appui, les astronomes professionnels ont déjà vivement protesté contre la pollution lumineuse : en traversant le ciel, les satellites Starlink laissent de longues traînées sur les images astronomiques au point de les rendre inutilisables. Dans son intervention du 9 mars à la conférence Satellite 2020, Elon Musk balaye ces inquiétudes, se disant convaincu que ses satellites n’auront aucune conséquence sur les découvertes astronomiques et que, s’il le faut, leur surface sera peinte en noir. Le test effectué sur le satellite 1130 « DarkSat » n’est guère convaincant. Le modèle suivant est prévu pour être sous le seuil de visibilité à l'oeil nu, ce qui est encore trop brillant pour les instruments ultra-sensibles des astronomes, capables d’observer des astres quatre milliards de fois plus faibles que ce seuil » ajoutent les universitaires.
Outre ces gênes importantes pour le monde scientifique, d’autres questions cruciales se posent sur le traitement des déchets, les effets sur la circulation des autres satellites plus vitaux ainsi que le million d’antennes que le milliardaire veut dresser pour utiliser ce réseau en orbite.
Lire en intégralité l’article cité sur The Conversation.fr
« Au-dessus de nos têtes est en train de se jouer une partie d’échecs invisible mais dont les conséquences sont immenses. Les 18 marset 22 avril 2020, deux fusées de la société SpaceX, propriété du milliardaire Elon Musk, ont chacune mis en orbite soixante satellites. Ces lancements sont les sixième et septième d’une série visant à disposer rapidement de 1 584 satellites, et un nouveau lancement est prévu en mai » commencent les auteurs.
D’ici cinq ans, près de 12 000 satellites auront été envoyés par cette entreprise privée qui veut ensuite atteindre le chiffre astronomique de 42 000. Or, à l’heure actuelle, 8 000 appareils de ce type ont été envoyés en orbite par l’homme dont seulement 2 218 actifs. « Clichés à l’appui, les astronomes professionnels ont déjà vivement protesté contre la pollution lumineuse : en traversant le ciel, les satellites Starlink laissent de longues traînées sur les images astronomiques au point de les rendre inutilisables. Dans son intervention du 9 mars à la conférence Satellite 2020, Elon Musk balaye ces inquiétudes, se disant convaincu que ses satellites n’auront aucune conséquence sur les découvertes astronomiques et que, s’il le faut, leur surface sera peinte en noir. Le test effectué sur le satellite 1130 « DarkSat » n’est guère convaincant. Le modèle suivant est prévu pour être sous le seuil de visibilité à l'oeil nu, ce qui est encore trop brillant pour les instruments ultra-sensibles des astronomes, capables d’observer des astres quatre milliards de fois plus faibles que ce seuil » ajoutent les universitaires.
Outre ces gênes importantes pour le monde scientifique, d’autres questions cruciales se posent sur le traitement des déchets, les effets sur la circulation des autres satellites plus vitaux ainsi que le million d’antennes que le milliardaire veut dresser pour utiliser ce réseau en orbite.
Lire en intégralité l’article cité sur The Conversation.fr