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C’est tout un paradoxe. Depuis le début du siècle, le nombre de personnes qui étudient jusqu’au doctorat a explosé alors que leur avenir est de plus en plus incertain. « De nombreux jeunes docteurs ne parviendront jamais à obtenir un poste d’enseignant-chercheur titulaire à l’université. En dix ans, le nombre de recrutements a chuté de près de moitié, un paradoxe à l’heure où les départs à la retraite se multiplient. Qui peut encore embrasser la carrière d’enseignant-chercheur à l’université ? La question se pose alors que les portes apparaissent de plus en plus étroites pour des centaines de jeunes docteurs, soit bac + 8, qui voient les campagnes de recrutement se succéder sans jamais pouvoir accéder à un poste de titulaire dans un établissement », rapporte un article du « Monde ».
Le quotidien souligne les chiffres de recrutements qui fluctuent d’année en année mais sont globalement en baisse depuis dix ans. Une tendance qui pourrait s’inverser avec les départs à la retraite qui s’accélèrent de la génération des baby-boomers.
« Cette pénurie de postes conduit à une baisse du taux d’encadrement pédagogique de 17 %, passant sur la période de 3,7 titulaires pour 100 étudiants à 3,1, poursuit l’auteur de cette étude. Une baisse particulièrement marquée dans le domaine des lettres, langages et arts/sciences humaines et sociales et sciences et technologies, où le nombre d’enseignants-chercheurs par étudiant a baissé de près d’un quart en dix ans », ajoute Le Monde.
Mais la précarité et l’avenir incertain des doctorants a des effets sur les vocations, en particulier dans les domaines scientifiques. Avec 15 700 doctorants et une baisse de 4% en 2022 par rapport à l’année précédente, la science des matériaux (-14,7%) et les mathématiques (-10,7%) ont connu les baisses les plus importantes.
Le quotidien souligne les chiffres de recrutements qui fluctuent d’année en année mais sont globalement en baisse depuis dix ans. Une tendance qui pourrait s’inverser avec les départs à la retraite qui s’accélèrent de la génération des baby-boomers.
« Cette pénurie de postes conduit à une baisse du taux d’encadrement pédagogique de 17 %, passant sur la période de 3,7 titulaires pour 100 étudiants à 3,1, poursuit l’auteur de cette étude. Une baisse particulièrement marquée dans le domaine des lettres, langages et arts/sciences humaines et sociales et sciences et technologies, où le nombre d’enseignants-chercheurs par étudiant a baissé de près d’un quart en dix ans », ajoute Le Monde.
Mais la précarité et l’avenir incertain des doctorants a des effets sur les vocations, en particulier dans les domaines scientifiques. Avec 15 700 doctorants et une baisse de 4% en 2022 par rapport à l’année précédente, la science des matériaux (-14,7%) et les mathématiques (-10,7%) ont connu les baisses les plus importantes.