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Après avoir compris que les particules fines étaient au centre des questions de pollution de l’air, une étude souligne le rôle d’un polluant en particulier. Le travail de chercheurs de l’Institut national français de santé et de la recherche médical (Inserm) a été résumé et publié dans la revue Environmental Health Perspectives (EHP).Les auteurs de l’étude souligne ainsi le rôle du carbone suie et observe un lien entre ce polluant et l’augmentation des risques de cancer du poumon.
Le Figaro rapporte les commentaires de la co auteure de l’étude, la chercheuse à l’Inserm-Isert, Bénédicte Jacquemin : « Pour le moment, ce n'est pas un polluant réglementé. «On sait que les particules fines, les PM2,5 (de diamètre inférieur 2,5 micromètres) qui pénètrent profondément dans les poumons, sont cancérogènes. On a voulu savoir s'il y a un effet cancérogène du carbone suie indépendant de celui des particules fines totales. » « Après des analyses statistiques, on trouve un effet du carbone suie et il est très probble que cet effet soit indépendant de l'effet des particules totales », poursuit-elle. « On n'établit pas une relation de cause à effet avec une seule étude en épidémiologie, il faut beaucoup d'études qui vont dans le même sens pour pouvoir établir une relation de causalité », rappelle la chercheuse, estimant toutefois que ce résultat est « significatif » ».
Depuis 2012 les particules fines sont officiellement classées comme cancérogènes certains mais ce travail vise à identifier les éléments qui les composent qui sont les plus néfastes. « D'où l'intérêt d'étudier le carbone suie («black carbon» en anglais). Ce composé, également appelé noir de carbone, issu de combustions incomplètes (produisant de la suie) a déjà été pointé du doigt par l'OMS pour son impact général délétère sur la santé. Les chercheuses de l'Inserm, Bénédicte Jacquemin et Emeline Lequy, ont réalisé leurs travaux, avec leurs collègues, à partir des données de santé des participants de la cohorte Gazel mise en place en 1989, regroupant environ 20.000 personnes suivies tous les ans. Les auteurs disposaient de l'historique du lieu de résidence des participants sur les trente dernières années et avaient accès aux estimations précises des niveaux de pollution de leur domicile sur cette période. Les facteurs de risque de cancer, comme le tabagisme, la consommation d'alcool et les expositions professionnelles à des cancérogènes pulmonaires connus (amiante, solvants chlorés...) ont été pris en compte » explique le quotidien. En comparant les expositions au carbone suie en particulier, les chercheurs ont observé une augmentation du risque de cancer en général de 20% et de 30% en particulier concernant le cancer du poumon.
Le Figaro rapporte les commentaires de la co auteure de l’étude, la chercheuse à l’Inserm-Isert, Bénédicte Jacquemin : « Pour le moment, ce n'est pas un polluant réglementé. «On sait que les particules fines, les PM2,5 (de diamètre inférieur 2,5 micromètres) qui pénètrent profondément dans les poumons, sont cancérogènes. On a voulu savoir s'il y a un effet cancérogène du carbone suie indépendant de celui des particules fines totales. » « Après des analyses statistiques, on trouve un effet du carbone suie et il est très probble que cet effet soit indépendant de l'effet des particules totales », poursuit-elle. « On n'établit pas une relation de cause à effet avec une seule étude en épidémiologie, il faut beaucoup d'études qui vont dans le même sens pour pouvoir établir une relation de causalité », rappelle la chercheuse, estimant toutefois que ce résultat est « significatif » ».
Depuis 2012 les particules fines sont officiellement classées comme cancérogènes certains mais ce travail vise à identifier les éléments qui les composent qui sont les plus néfastes. « D'où l'intérêt d'étudier le carbone suie («black carbon» en anglais). Ce composé, également appelé noir de carbone, issu de combustions incomplètes (produisant de la suie) a déjà été pointé du doigt par l'OMS pour son impact général délétère sur la santé. Les chercheuses de l'Inserm, Bénédicte Jacquemin et Emeline Lequy, ont réalisé leurs travaux, avec leurs collègues, à partir des données de santé des participants de la cohorte Gazel mise en place en 1989, regroupant environ 20.000 personnes suivies tous les ans. Les auteurs disposaient de l'historique du lieu de résidence des participants sur les trente dernières années et avaient accès aux estimations précises des niveaux de pollution de leur domicile sur cette période. Les facteurs de risque de cancer, comme le tabagisme, la consommation d'alcool et les expositions professionnelles à des cancérogènes pulmonaires connus (amiante, solvants chlorés...) ont été pris en compte » explique le quotidien. En comparant les expositions au carbone suie en particulier, les chercheurs ont observé une augmentation du risque de cancer en général de 20% et de 30% en particulier concernant le cancer du poumon.