0,3 % de l'espace médiatique pendant la coupe du monde de football
Le changement climatique est un fait, pas une théorie. Mais en parle-t-on assez dans les colonnes des médias ? Le traitement médiatique de ces sujets est-il suffisant ? L'association QuotaClimat n’est pas de cet avis. Les Français non plus, puisque seuls 11% d’entre eux déclaraient, en 2021? se sentir "tout à fait" informés sur le changement climatique", selon les résultats du Baromètre des assises du journalisme.
QuotaClimat a ainsi comparé le traitement en France de la Coupe du monde de football au Qatar et celui réservé à la COP15 biodiversité, qui se tenait au Canada. Cette dernière ne se sera vue consacrer que 0,3 % de l'espace médiatique. Soit vingt fois moins que la Coupe du monde de football. Comme si les médias n’étaient pas en mesure de traiter de deux sujets majeurs à la fois...
QuotaClimat a ainsi comparé le traitement en France de la Coupe du monde de football au Qatar et celui réservé à la COP15 biodiversité, qui se tenait au Canada. Cette dernière ne se sera vue consacrer que 0,3 % de l'espace médiatique. Soit vingt fois moins que la Coupe du monde de football. Comme si les médias n’étaient pas en mesure de traiter de deux sujets majeurs à la fois...
Un bruit médiatique futile
De même, pendant la crise Covid, les enjeux sanitaires occupaient jusqu’à 75% des colonnes des médias. La crise sanitaire l’a largement emporté sur la crise écologique. C’est pourquoi QuotaClimat serait favorable au fait de fixer un quota dans l’espace médiatique réservée aux sujets environnementaux. "Le bruit médiatique est principalement composé de futilités, estimait QuotaClimat, via Twitter au moment de la polémique Le Graët / Zidane. Mais quand des polémiques deviennent virales, on ne peut s’empêcher de penser : quel gâchis."
"Notre attention est accaparée par des enjeux à l’importance dérisoire. Les journalistes se perdent en conjecture, le débat public est phagocyté. Et si les médias faisaient le choix de survoler le superficiel pour se concentrer sur l'essentiel ?", interroge ce collectif. "Médias, et si, cette année, au lieu de nous parler des soldes, vous nous décriviez le coût qu'engendre la fast fashion et l'industrie textile pour notre santé et les écosystèmes ? Voilà un bon début de quête de sens, qu'il serait temps d'entreprendre."
"Notre attention est accaparée par des enjeux à l’importance dérisoire. Les journalistes se perdent en conjecture, le débat public est phagocyté. Et si les médias faisaient le choix de survoler le superficiel pour se concentrer sur l'essentiel ?", interroge ce collectif. "Médias, et si, cette année, au lieu de nous parler des soldes, vous nous décriviez le coût qu'engendre la fast fashion et l'industrie textile pour notre santé et les écosystèmes ? Voilà un bon début de quête de sens, qu'il serait temps d'entreprendre."