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Remise en question par des parts importantes des opinions publiques et peu prise au sérieux par les puissances étrangères, l’autorité de l’Union européenne est désormais sapée par ses deux principaux représentants. Charles Michel, président du Conseil et Ursula von der Leyen, présidente de le Commission se livrent une guerre d’égo aussi absurde que contreproductive. « Au sein des institutions communautaires et dans les capitales, leur « guéguerre » permanente pour être celui qui incarne l’Europe aux yeux du monde alimente la chronique depuis des mois. Mais c’est à l’occasion de leur visite au président turc Recep Tayyip Erdogan, à Ankara, le 6 avril, qu’elle est apparue au grand jour. Les images ont tourné en boucle, montrant deux fauteuils installés pour M. Michel et son hôte, tandis que Mme von der Leyen se retrouvait à l’écart sur un canapé, après avoir ostensiblement manifesté sa réprobation à coups de « hum, hum ». Le hashtag #sofagate allait se répandre comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. D’un strict point de vue protocolaire, l’épisode d’Ankara n’a pas dérogé à la règle. Un accord institutionnel du 1er mars 2011 établit, en effet, que le président du Conseil vient avant celui de la Commission. Par ailleurs, la Commission, contrairement au Conseil, n’avait pas jugé utile d’envoyer son service du protocole en Turquie » relate Le Monde.
Ce qui aurait dû rester anecdotique est devenu source de tension politique à cause de la réaction disproportionnée de Usurla von der Leyen qui au lieu d’y voir un couac protocolaire y a vu un sujet suffisamment important pour l’aborder devant le Parlement lors d’un échange sur la Turquie : « Je suis la première femme présidente de la Commission et je souhaite être traitée comme présidente de la Commission. A Ankara, cela n’a pas été le cas et c’est arrivé parce que je suis une femme. » Depuis les deux responsables de l’UE n’ont eu de cesse de se tirer la couverture. Ridiculisant les institutions européennes. Avec deux personnalités qui s’affrontent pour être perçu comme le patron de l’UE, il en ressort cette même image d’une institution de représentation.
Ce qui aurait dû rester anecdotique est devenu source de tension politique à cause de la réaction disproportionnée de Usurla von der Leyen qui au lieu d’y voir un couac protocolaire y a vu un sujet suffisamment important pour l’aborder devant le Parlement lors d’un échange sur la Turquie : « Je suis la première femme présidente de la Commission et je souhaite être traitée comme présidente de la Commission. A Ankara, cela n’a pas été le cas et c’est arrivé parce que je suis une femme. » Depuis les deux responsables de l’UE n’ont eu de cesse de se tirer la couverture. Ridiculisant les institutions européennes. Avec deux personnalités qui s’affrontent pour être perçu comme le patron de l’UE, il en ressort cette même image d’une institution de représentation.