Est-ce que Facebook pourrait être obligé de se séparer de WhatsApp ou d’Instagram ? La justice américaine pourrait l’y contraindre à en croire les motivations de procureurs des quatre coins des Etats-Unis. « Après Google, Facebook se retrouve dans le collimateur de la justice américaine. L'autorité de régulation de la concurrence et les procureurs représentant 48 États ont porté plainte contre le réseau social pour abus de position dominante face à ses concurrents. La justice américaine reproche à Facebook les rachats de l'application Instagram en 2012 pour 1 milliard de dollars, et de la messagerie WhatsApp en 2014 pour quelque 22 milliards de dollars. Elle s'en prend aussi aux conditions imposées par le groupe de Mark Zuckerberg aux développeurs de logiciels » raconte RFI.
La procédure enclenchée est basée sur le fait que la concentration massive qui a lieu dans le secteur des réseaux sociaux et nouveaux moyens de communication n’est pas dans l’intérêt des consommateurs. Et pose des questions sur la libre concurrence. « De telles pratiques, estime l'accusation, sont préjudiciables aux consommateurs. Ils ont moins de choix et leurs données personnelles ne sont pas protégées. En outre, grâce aux ressources qu'il possède, le réseau social a réussi à éliminer ou à entraver toute concurrence potentielle. En conséquence, la Federal Trade Commission, l'autorité fédérale en matière de concurrence, exige de Facebook qu'il se sépare d'Instagram et de WhatsApp. De leur côté, les procureurs exigent d'être prévenus de toute acquisition supérieure à 10 millions de dollars que le réseau voudrait effectuer à l'avenir » appuie la radio publique française.
Facebook n’est pas le seul groupe concerné. Google aussi est visé par une procédure de même type aux États-Unis. Tandis qu’en Union européenne, les questions de concurrence déloyale ou de traitement de données donnent lieu à des amendes, la fin des années de boulimie et de croissance des GAFAM ne pourrait être décrétée qu’outre atlantique.
La procédure enclenchée est basée sur le fait que la concentration massive qui a lieu dans le secteur des réseaux sociaux et nouveaux moyens de communication n’est pas dans l’intérêt des consommateurs. Et pose des questions sur la libre concurrence. « De telles pratiques, estime l'accusation, sont préjudiciables aux consommateurs. Ils ont moins de choix et leurs données personnelles ne sont pas protégées. En outre, grâce aux ressources qu'il possède, le réseau social a réussi à éliminer ou à entraver toute concurrence potentielle. En conséquence, la Federal Trade Commission, l'autorité fédérale en matière de concurrence, exige de Facebook qu'il se sépare d'Instagram et de WhatsApp. De leur côté, les procureurs exigent d'être prévenus de toute acquisition supérieure à 10 millions de dollars que le réseau voudrait effectuer à l'avenir » appuie la radio publique française.
Facebook n’est pas le seul groupe concerné. Google aussi est visé par une procédure de même type aux États-Unis. Tandis qu’en Union européenne, les questions de concurrence déloyale ou de traitement de données donnent lieu à des amendes, la fin des années de boulimie et de croissance des GAFAM ne pourrait être décrétée qu’outre atlantique.