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Réinventer la façon de faire des affaires autour d’un engagement RSE est possible. L’exemple de la marque Veja, dans le secteur très concurrentiel des baskets est de ce point de vue très parlant. « Travailler la filière d'approvisionnement, proposer un salaire décent aux producteurs de caoutchouc, sécuriser les conditions de travail des ouvriers… Cela est évidemment plus onéreux. Comment avons-nous résolu le problème ? En ne dédiant aucun budget au marketing, à la pub ou au sponsoring. Sur le marché, 70 % du coût total d'une basket sert à la communication, alors, chez Veja, nous avons choisi de nous passer de pub pour faire une ligne plus propre qui reste alignée sur les prix du marché » explique un des fondateurs de la marque, interrogé par Le Point.
Malgré des lieux de production à l’autre bout de la planète, l’entreprise continue à chercher des moyens de limiter son impact environnemental. Et notamment en mettant l’accent sur les matières utilisées pour s’éloigner petit à petit du plastique issu du pétrole. Mais aussi en s’investissant à fond sur la collecte des baskets usagées, proposer des rafistolages ou des reprises pour recyclage. « En gardant notre indépendance qui nous permet de faire parfois des choix radicaux. On sait la liberté que l'on perdrait avec un investisseur extérieur. Nos décisions sont motivées par le business, mais ce n'est pas le seul paramètre. Nous venons d'ouvrir l'année dernière un espace dans le complexe écologique de Darwin, à Bordeaux. C'est une boutique qui permet de faire réparer ses baskets, d'acheter des prototypes et d'anciennes collections, mais aussi de récupérer des modèles trop usés. Notre objectif : arriver à 10 000 paires pour lancer un premier test de recyclage » explique Sébastien Klopp. Conscient qu’il n’est pas nécessaire de dépenser beaucoup en marketing si les innovations écologique et l’engagement de Veja suffisent pour faire parler de la marque.
Lire ici en intégralité l’interview du Point citée
Malgré des lieux de production à l’autre bout de la planète, l’entreprise continue à chercher des moyens de limiter son impact environnemental. Et notamment en mettant l’accent sur les matières utilisées pour s’éloigner petit à petit du plastique issu du pétrole. Mais aussi en s’investissant à fond sur la collecte des baskets usagées, proposer des rafistolages ou des reprises pour recyclage. « En gardant notre indépendance qui nous permet de faire parfois des choix radicaux. On sait la liberté que l'on perdrait avec un investisseur extérieur. Nos décisions sont motivées par le business, mais ce n'est pas le seul paramètre. Nous venons d'ouvrir l'année dernière un espace dans le complexe écologique de Darwin, à Bordeaux. C'est une boutique qui permet de faire réparer ses baskets, d'acheter des prototypes et d'anciennes collections, mais aussi de récupérer des modèles trop usés. Notre objectif : arriver à 10 000 paires pour lancer un premier test de recyclage » explique Sébastien Klopp. Conscient qu’il n’est pas nécessaire de dépenser beaucoup en marketing si les innovations écologique et l’engagement de Veja suffisent pour faire parler de la marque.
Lire ici en intégralité l’interview du Point citée