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Des images saisissantes ou l’éventualité de voir un bâtiment historique s’effondrer lancent parfois des mouvements de générosité inédits. Désormais, avec les inquiétudes liées à la biodiversité et le climat, un phénomène similaire a lieu avec la nature. « Mus par l’impression que la France est en train de devenir «moche», et sur fond de crise climatique, les Français sentent qu’il faut désormais se mobiliser pour la nature, les parcs et les arbres. La sauvegarde de ces patrimoines vivants et identitaires ne s’oppose pas à celle du patrimoine bâti, même le plus insigne. Car que vaut un château entouré de routes ou de grandes surfaces? » raconte Le Figaro .
Prenant plusieurs exemples récents, le quotidien montre en effet que les campagnes dirigées vers la nature se multiplient : « Pressée par ses mécènes, qui se lancent un à un dans des démarches de RSO et veulent afficher des actions écologiques, la Fondation du patrimoine est elle aussi gagné par la cause. Roulant depuis vingt ans sur son soutien aux petits patrimoines non protégés, églises rurales en tête, elle ouvre de plus en plus de souscriptions au profit des paysages ou de sites naturels, nouveau cheval de bataille. Elle vient de lancer un programme Patrimoine naturel et biodiversité, doté de 500.000 euros, en faveur d’initiatives d’écorénovation. Grâce à cela, des sites comme l’île de Malprat en Gironde, ou celui du Sidobre en Occitanie, vont pouvoir restaurer leur fonctionnement hydraulique ou créer des parcelles agroforestières. »
Dans le domaine, la France peut s’appuyer sur un mode de fonctionnement adapté avec les parcs naturels régionaux ou espaces domaniaux. Ce sont les responsables et gestionnaires de ces lieux qui identifient des urgences ou des besoins d’investissement soit pour conserver un patrimoine naturel soit pour lancer de nouvelles dynamiques vertueuses : « L’esthétique passée de la nature ne se rattrape pas toujours, mais elle peut se recomposer. C’est, du moins, la croyance du Musée d’Orsay et de la ville d’Argenteuil (Val-d’Oise), qui se sont lancés dans un projet très séduisant, celui de replanter et de réhabiliter les berges de la ville en s’inspirant des tableaux impressionnistes. »
Prenant plusieurs exemples récents, le quotidien montre en effet que les campagnes dirigées vers la nature se multiplient : « Pressée par ses mécènes, qui se lancent un à un dans des démarches de RSO et veulent afficher des actions écologiques, la Fondation du patrimoine est elle aussi gagné par la cause. Roulant depuis vingt ans sur son soutien aux petits patrimoines non protégés, églises rurales en tête, elle ouvre de plus en plus de souscriptions au profit des paysages ou de sites naturels, nouveau cheval de bataille. Elle vient de lancer un programme Patrimoine naturel et biodiversité, doté de 500.000 euros, en faveur d’initiatives d’écorénovation. Grâce à cela, des sites comme l’île de Malprat en Gironde, ou celui du Sidobre en Occitanie, vont pouvoir restaurer leur fonctionnement hydraulique ou créer des parcelles agroforestières. »
Dans le domaine, la France peut s’appuyer sur un mode de fonctionnement adapté avec les parcs naturels régionaux ou espaces domaniaux. Ce sont les responsables et gestionnaires de ces lieux qui identifient des urgences ou des besoins d’investissement soit pour conserver un patrimoine naturel soit pour lancer de nouvelles dynamiques vertueuses : « L’esthétique passée de la nature ne se rattrape pas toujours, mais elle peut se recomposer. C’est, du moins, la croyance du Musée d’Orsay et de la ville d’Argenteuil (Val-d’Oise), qui se sont lancés dans un projet très séduisant, celui de replanter et de réhabiliter les berges de la ville en s’inspirant des tableaux impressionnistes. »