Dur d’avoir l’impression de faire de la figuration. Les professionnels de la RSE se sentent frustrés quant à leur rôle et poids dans l’entreprise. D’après une enquête publiée par Birdeo, cabinet de chasseurs de tête spécialisé dans la RSE, la plupart d’entre eux reconnaissent ne pas avoir un rôle décisif sur la stratégie. « À une époque où le consommateur se veut citoyen, et se préoccupe de l'éthique de production de ce qu'il consomme, une grande partie des entreprises se contentent de "cocher les cases" pour respecter le règlement. C'est particulièrement vrai dans des secteurs pourtant touchés par des crises de confiance, comme l'automobile face au scandale du diesel ou l'agriculture intensive confrontée à la défiance vis-à-vis des pesticides et à l'indignation contre la maltraitance animale » ajoute BFM Business .
D’après le sondage de Birdeo qui a sollicité 800 professionnels de la RSE, « plus de 9 sur 10 à juger que le développement durable ne pèse qu'en partie ou pas du tout sur la stratégie business de l'entreprise pour laquelle ils travaillent. Alors que pour 65% d'entre eux; la capacité d'innovation de leur groupe en dépend, et surtout, pour 61% des sondés, sa pérennité économique est en jeu. »
D’après cette enquête, ce sont surtout ceux qui travaillent dans les grandes entreprises qui estiment que l’engagement RSE n’est pas sincère. Pour les responsables de Birdeo, cela s’explique notamment par le fait que les principes de responsabilité et de développement durable se sont invités de force dans les grands groupes alors que les entreprises plus petites ne sont pas soumises aux mêmes obligations. « À l'inverse, les PME qui se sont engagées bien plus tardivement pour améliorer leur impact social et environnemental font des efforts beaucoup plus importants » ajoute BFM Business.
D’après le sondage de Birdeo qui a sollicité 800 professionnels de la RSE, « plus de 9 sur 10 à juger que le développement durable ne pèse qu'en partie ou pas du tout sur la stratégie business de l'entreprise pour laquelle ils travaillent. Alors que pour 65% d'entre eux; la capacité d'innovation de leur groupe en dépend, et surtout, pour 61% des sondés, sa pérennité économique est en jeu. »
D’après cette enquête, ce sont surtout ceux qui travaillent dans les grandes entreprises qui estiment que l’engagement RSE n’est pas sincère. Pour les responsables de Birdeo, cela s’explique notamment par le fait que les principes de responsabilité et de développement durable se sont invités de force dans les grands groupes alors que les entreprises plus petites ne sont pas soumises aux mêmes obligations. « À l'inverse, les PME qui se sont engagées bien plus tardivement pour améliorer leur impact social et environnemental font des efforts beaucoup plus importants » ajoute BFM Business.