Les abords de la tour Eiffel, symbole de l’enlaidissement de Paris

22/04/2022


Si les abords du bâtiment le plus célèbre de Paris sont la vitrine de la ville et du pays, les impressions sont pour le moins inquiétantes.



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Plus qu’un bâtiment, un symbole pour des centaines de millions de personnes dans le monde. Les touristes qui viennent en France s’entassent aux abords de la tour Eiffel, et le moins que l’on puisse dire c’est que l’expérience n’est pas réjouissante. Il suffit même d’y passer quelques instants pour y voir le cumul de tous les maux qui touchent la capitale. Saleté, insécurité, aucun lieu de vie ou de convivialité épargné par les vendeurs à la sauvette. Pour ceux qui cherchent à Paris la ville lumière et romantique, le champ de Mars n’est pas le bon endroit.
« Trois gaillards en sweat-shirts noirs frappés du logo Boss qui font le guet. Et soudain, deux policiers qui déboulent : les vendeurs tirent les cordons de leurs draps pour ramasser leurs gadgets, mais cette fois, c’est un pickpocket que les agents poursuivent. Jour ordinaire aux abords du Champ-de-Mars, dont les riverains clament leur exaspération face à l’insécurité et à la saleté. Un lieu choisi par Emmanuel Macron, en cas de victoire dimanche, pour rassembler ses partisans. Tandis que la ville de Paris s’apprête à mettre en œuvre son projet de « grand site tour Eiffel », Rachida Dati, maire LR du 7e arrondissement, redemande à Anne Hidalgo d’installer une clôture autour du Champ-de-Mars, afin de le fermer la nuit pour mieux « lutter contre les trafics » » rapporte Le Figaro  qui publie un reportage dans le quartier.
 
Les habitants de ce quartier où les biens sont vendus autour de 20 000 euros le mètre carré se plaignent de l’explosion de la délinquance et des nuisances. Une situation qui s’est empirée notamment depuis l’installation des cloisons de verre qui ont rendu l’endroit peu pratique et multiplié les zones de désordre. Un plan d’urbanisme a été présenté par la mairie mais suscite des critiques et oppositions notamment concernant les commerces prévus. Les associations d’habitants réclament plus de sécurité et de propreté.
 
Lire en intégralité l’article du « Figaro »