Dans le quotidien Sud-Ouest Gérard Chausset, un élu EELV de la Communauté urbaine de Bordeaux affirme que « l'écologie politique est de nouveau à un tournant. Les gouvernants, qu'ils soient de droite ou de gauche, ne savent pas quoi en faire ! Pourtant, l'urgence écologique est flagrante et notre société va mal, est-il encore utile de le rappeler ? Mais le constat est amer, l'écologie ne s'est pas vraiment imposée, même si elle paraît indispensable et nécessaire. »
C’est effectivement l’heure du bilan pour le parti. Après un passage au gouvernement et une alliance avec le PS à l’Assemblée nationale, le parti semblait s’être engagé vers une institutionnalisation qui lui donnerait plus de visibilité. Deux ans plus tard, la situation n’est pas très favorable pour le parti. La perte de popularité de la majorité présidentielle leur a beaucoup coûté et les scrutins municipaux et européens ont été très décevants.
C’est effectivement l’heure du bilan pour le parti. Après un passage au gouvernement et une alliance avec le PS à l’Assemblée nationale, le parti semblait s’être engagé vers une institutionnalisation qui lui donnerait plus de visibilité. Deux ans plus tard, la situation n’est pas très favorable pour le parti. La perte de popularité de la majorité présidentielle leur a beaucoup coûté et les scrutins municipaux et européens ont été très décevants.
Ligne difficile à cerner
Monsieur Chausset le reconnaît, « Les écologistes eux-mêmes sont hésitants puisque nous avons quitté le gouvernement alors que nous pouvions être en position de faire bouger (un peu) les lignes. C'est un point de vue. » Il ajoute que « Il nous faut inventer un modèle positif qui encourage et incite économiquement et socialement les comportements de terrain vertueux pour engager une transition écologique et positive qui parle à chacun d'entre nous. »
Pour tous les partis, les universités d’été sont des moments clés pour mobiliser les fidèles, clarifier la ligne politique et souligner les grands sujets de la rentrée. En cela, le cas des verts est encore plus complexe puisqu’ils doivent faire oublier leur manque d’unité en adoptant une ligne claire. D’après Gérard Chausset, et tout le courant modéré du parti, il faut s’efforcer de modifier l’image qui accompagne les sujets écologiques. « Si la réorientation de la fiscalité ou la taxation de certains usages (écotaxe) se justifie pleinement pour modifier les comportements, elle doit être dépassée par une politique de l'offre écologique, ce que j'appelle une écologie positive » explique-t-il.
Pour tous les partis, les universités d’été sont des moments clés pour mobiliser les fidèles, clarifier la ligne politique et souligner les grands sujets de la rentrée. En cela, le cas des verts est encore plus complexe puisqu’ils doivent faire oublier leur manque d’unité en adoptant une ligne claire. D’après Gérard Chausset, et tout le courant modéré du parti, il faut s’efforcer de modifier l’image qui accompagne les sujets écologiques. « Si la réorientation de la fiscalité ou la taxation de certains usages (écotaxe) se justifie pleinement pour modifier les comportements, elle doit être dépassée par une politique de l'offre écologique, ce que j'appelle une écologie positive » explique-t-il.