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Il y a un peu de l’esprit de la débrouille dans le surcyclage. Un peu comme un garagiste de génie dans une région reculée du monde qui répare les voitures avec les objets qu’il a sous la main. Ce concept qui gagne en popularité est finalement une façon savante et systématique de qualifier la récup’. Alors qu’une loi sur l’économe circulaire va être discutée à l’Assemblée nationale, le concept revient en force, et c’est une bonne chose.
Dans l’industrie, quelques expérimentations ont démontré le potentiel de cette pratique. « Chez Renault, l’usine de Choisy-le-Roi (94) pratique le remanufacturing depuis les années 1940. Cette usine reçoit des pièces usagées ou défectueuses – moteurs, boîtes de vitesse, châssis – collectées pour 80 % en interne. Certaines vont être nettoyées et rassemblées avec une proportion de pièces neuves : “Ces pièces composées à 60-70 % de pièces réutilisées sortent d’usine avec la même performance, à qualité et durabilité identiques. Mais le client les achète 40 % moins chères » rapporte Le Courrier des Cadres. L’idée est prometteuse dans la mesure où l’industrie automobile – mais aussi les autres secteurs comme le textile ou l’informatique – sont confrontés simultanément à des enjeux de déchets et d’approvisionnement en matières premières.
« Un enjeu de haute importance géré par le gouvernement à travers une feuille de route sur l’économie circulaire prévue pour 2021. L’effort est à faire du côté des marques également. Si certaines ont une démarche plutôt discrète, d’autres en font du greenwashing, profitant de collections éphémères à grand coup de communication » poursuit le magazine spécialisé. Il serait pourtant dommage de se cantonner à de l’affichage quand la réutilisation ou la réparation peuvent être très rentables et durables. Toutes les activités et secteurs peuvent observer leurs déchets et leurs gaspillages pour y trouver des idées de surcyclage.
Lire ici en intégralité l’article cité du Courrier des Cadres
Dans l’industrie, quelques expérimentations ont démontré le potentiel de cette pratique. « Chez Renault, l’usine de Choisy-le-Roi (94) pratique le remanufacturing depuis les années 1940. Cette usine reçoit des pièces usagées ou défectueuses – moteurs, boîtes de vitesse, châssis – collectées pour 80 % en interne. Certaines vont être nettoyées et rassemblées avec une proportion de pièces neuves : “Ces pièces composées à 60-70 % de pièces réutilisées sortent d’usine avec la même performance, à qualité et durabilité identiques. Mais le client les achète 40 % moins chères » rapporte Le Courrier des Cadres. L’idée est prometteuse dans la mesure où l’industrie automobile – mais aussi les autres secteurs comme le textile ou l’informatique – sont confrontés simultanément à des enjeux de déchets et d’approvisionnement en matières premières.
« Un enjeu de haute importance géré par le gouvernement à travers une feuille de route sur l’économie circulaire prévue pour 2021. L’effort est à faire du côté des marques également. Si certaines ont une démarche plutôt discrète, d’autres en font du greenwashing, profitant de collections éphémères à grand coup de communication » poursuit le magazine spécialisé. Il serait pourtant dommage de se cantonner à de l’affichage quand la réutilisation ou la réparation peuvent être très rentables et durables. Toutes les activités et secteurs peuvent observer leurs déchets et leurs gaspillages pour y trouver des idées de surcyclage.
Lire ici en intégralité l’article cité du Courrier des Cadres