Les énergies renouvelables présentent une faiblesse récurrente : bon nombre de leurs modes de production ne permettent pas un approvisionnement continu en énergie. Le photovoltaïque, l'éolien, l'hydrolien dépendent en effet des conditions environnementales dont l'ingénierie moderne tente d'optimiser le rendement énergétique. Mais la portée des efforts scientifique pour perfectionner les capacités de productions d'énergie à partir de ressources renouvelables est bien évidemment limitée : un panneau solaire ne produira jamais d'énergie dans la pénombre, pas plus qu'une éolienne sans vent.
Autre problème : la fluctuation de la consommation d'énergie n’épouse pas nécessairement celle de la production. C’est ainsi que les producteurs d’énergie sont fréquemment confrontés à la problématique de gestion des excès de production. L’enjeu est alors de parvenir à stocker le surplus d’énergie non consommée afin de pouvoir le distribuer par la suite.
Les moyens de stockage de l’énergie actuellement utilisé sont assez peu nombreux. Celui-ci est pour l’essentiel réalisé au moyen de stations de transfert d’énergie par pompages (STEP). Particulièrement exploité au Japon, ce procédé consiste à pomper de l’eau à l’aide du surplus d’énergie et à l’acheminer en hauteur. L’eau ainsi drainée peut alors être libérée afin d’actionner des turbines à l’aide de la force de gravité et produire ainsi l’énergie qui sera réinjectée sur le réseau électrique aux heures de grande consommation.
Pour les énergies vertes dont la production est bien souvent intermittente par nature, l’intérêt du stockage est évident : il accroit la rentabilité de ce type d’énergie en améliorant leur disponibilité et apparaît donc comme un outil puissant de leur diffusion. En France toutefois, cette technologie stratégique onéreuse en comparaison a des pays comme la Suisse ou l’Allemagne qui l’utilise extensivement le stockage au moyen de STEP. Le stockage de l’énergie occasionne en effet un surcout supplémentaire, certes relativement bas, mais tout de même évalué à un million d’euros par mégawatt stocké. En France par ailleurs, l’utilisation du réseau électrique public est soumise à des tarifs spécifiques qui s’appliquent sur le volume d’énergie à chaque entrée et à chaque sortie du réseau. Ces contraintes tarifaires alourdissent ainsi un peu plus le prix de l’énergie stockée et rendent par là même les conditions de rentabilité des énergies renouvelables toujours plus difficile à réunir.
Le stockage de l’énergie est une problématique majeure tant pour les producteurs d’énergie classique que pour les producteurs d’énergies vertes. Ces derniers sont d’ailleurs ceux qui ont le plus à gagner de développement de solution peu onéreuse de stockage de l’énergie : cela permettrait en effet de proposer une offre d’énergie plus fiable, car ininterrompue. La poursuite du développement des technologies de stockage est donc une donnée cruciale qui conditionne assurément le déclenchement de certains progrès en matière d’efficience énergétique, mais aussi en termes de valorisation des énergies renouvelables et de diversification de l’energy mix. La contrainte économique qui pèse sur le développement de ces solutions de stockage est toutefois importante. En France tout particulièrement, des contraintes de coûts particulières pèsent sur le marché du stockage de l’énergie en raison des spécificités du marché de l’électricité. À l’avenir, l’allègement agirait donc, à n’en pas douter, en faveur du développement des capacités de stockage et, par voie de conséquence, de la rentabilité des énergies renouvelables.
Autre problème : la fluctuation de la consommation d'énergie n’épouse pas nécessairement celle de la production. C’est ainsi que les producteurs d’énergie sont fréquemment confrontés à la problématique de gestion des excès de production. L’enjeu est alors de parvenir à stocker le surplus d’énergie non consommée afin de pouvoir le distribuer par la suite.
Les moyens de stockage de l’énergie actuellement utilisé sont assez peu nombreux. Celui-ci est pour l’essentiel réalisé au moyen de stations de transfert d’énergie par pompages (STEP). Particulièrement exploité au Japon, ce procédé consiste à pomper de l’eau à l’aide du surplus d’énergie et à l’acheminer en hauteur. L’eau ainsi drainée peut alors être libérée afin d’actionner des turbines à l’aide de la force de gravité et produire ainsi l’énergie qui sera réinjectée sur le réseau électrique aux heures de grande consommation.
Pour les énergies vertes dont la production est bien souvent intermittente par nature, l’intérêt du stockage est évident : il accroit la rentabilité de ce type d’énergie en améliorant leur disponibilité et apparaît donc comme un outil puissant de leur diffusion. En France toutefois, cette technologie stratégique onéreuse en comparaison a des pays comme la Suisse ou l’Allemagne qui l’utilise extensivement le stockage au moyen de STEP. Le stockage de l’énergie occasionne en effet un surcout supplémentaire, certes relativement bas, mais tout de même évalué à un million d’euros par mégawatt stocké. En France par ailleurs, l’utilisation du réseau électrique public est soumise à des tarifs spécifiques qui s’appliquent sur le volume d’énergie à chaque entrée et à chaque sortie du réseau. Ces contraintes tarifaires alourdissent ainsi un peu plus le prix de l’énergie stockée et rendent par là même les conditions de rentabilité des énergies renouvelables toujours plus difficile à réunir.
Le stockage de l’énergie est une problématique majeure tant pour les producteurs d’énergie classique que pour les producteurs d’énergies vertes. Ces derniers sont d’ailleurs ceux qui ont le plus à gagner de développement de solution peu onéreuse de stockage de l’énergie : cela permettrait en effet de proposer une offre d’énergie plus fiable, car ininterrompue. La poursuite du développement des technologies de stockage est donc une donnée cruciale qui conditionne assurément le déclenchement de certains progrès en matière d’efficience énergétique, mais aussi en termes de valorisation des énergies renouvelables et de diversification de l’energy mix. La contrainte économique qui pèse sur le développement de ces solutions de stockage est toutefois importante. En France tout particulièrement, des contraintes de coûts particulières pèsent sur le marché du stockage de l’énergie en raison des spécificités du marché de l’électricité. À l’avenir, l’allègement agirait donc, à n’en pas douter, en faveur du développement des capacités de stockage et, par voie de conséquence, de la rentabilité des énergies renouvelables.