Creative Commons Pixabay
Notamment parce que c’est une source d’énergie qui peut fonctionner en circuit court et fermé, le solaire est un levier de premier choix pour l’électrification des zones reculées. Dans un long reportage au Burkina Faso qui met en valeur sociétés d’électrification et la compagnie d’électricité nationale, Le Point.fr montre comment le solaire permet de pallier au défaut flagrant d’infrastructures. « L'endroit le plus éligible du Burkina Faso à cette technologie est le nord du pays. Le Sahel bénéficie d'un fort ensoleillement, idéal pour l'énergie solaire, explique Marcellin Drabo d'AES. Beaucoup de ses clients s'y trouvent. Et sur place, on constate que, depuis le début des attaques, l'accès au réseau classique est de plus en plus compliqué. La ville de Diguel, à l'extrême nord, allait être reliée à l'électricité quand les djihadistes y ont débarqué. Depuis deux ans, le chantier est en suspens. Pour les pannes, l'assistance est de moins en moins facile » lit-on.
Un article qui a le mérite de nous rappeler que pour les questions de transition énergétique, les réalités varient très largement selon les pays et les niveaux de développement. Ainsi quand en Europe il s’agit à proprement parler d’une transition des infrastructures carbone vers le renouvelable, dans de larges zones d’Afrique, il s’agit plutôt d’un équipement électrique. L’enjeu est donc majeur pour le développement économique mais aussi pour la planète. Avec l’explosion démographique du continent africain, il est essentiel que les infrastructures posent les bases d’une consommation durable. Et pour cela, il faut que le solaire notamment ne soit plus une solution de secours. « Récemment, un décret a proposé que la Sonabel rachète le surplus de production solaire des particuliers. Enfin… pas n'importe lesquels, seulement ceux qui produisent plus de 100 kilowatts. Sachant que les panneaux solaires produisent au maximum 250 watts, cette offre ne concerne que de gros équipements et ne permettra pas de simplifier la vie du Burkinabé moyen », ajoute Le Point. Faire du développement durable directement, la tâche s’annonce complexe.
Un article qui a le mérite de nous rappeler que pour les questions de transition énergétique, les réalités varient très largement selon les pays et les niveaux de développement. Ainsi quand en Europe il s’agit à proprement parler d’une transition des infrastructures carbone vers le renouvelable, dans de larges zones d’Afrique, il s’agit plutôt d’un équipement électrique. L’enjeu est donc majeur pour le développement économique mais aussi pour la planète. Avec l’explosion démographique du continent africain, il est essentiel que les infrastructures posent les bases d’une consommation durable. Et pour cela, il faut que le solaire notamment ne soit plus une solution de secours. « Récemment, un décret a proposé que la Sonabel rachète le surplus de production solaire des particuliers. Enfin… pas n'importe lesquels, seulement ceux qui produisent plus de 100 kilowatts. Sachant que les panneaux solaires produisent au maximum 250 watts, cette offre ne concerne que de gros équipements et ne permettra pas de simplifier la vie du Burkinabé moyen », ajoute Le Point. Faire du développement durable directement, la tâche s’annonce complexe.