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Au-delà du rebond post confinement, les chiffres sont inquiétants pour les magasins traditionnels dans l’habillement. Une étude de GFK sur le sujet pointe une baisse importante du secteur. « En dépit d’une hausse de 6,6 % des ventes de vêtements et de produits textiles en France, sur la période de janvier à septembre 2021, par rapport à 2020, le marché hexagonal est en recul « de 12 % par rapport à l’année 2019 », a rappelé Gildas Minvielle, directeur général de l’observatoire économique au sein de l’Institut français de la mode (IFM), lors du colloque Fashion Reboot, organisé jeudi 18 novembre à Paris » rapporte Le Monde.
Si les chiffres interpellent, c’est qu’ils montrent clairement un changement des habitudes pour l’achat de vêtements : « A l’exception de la vente en ligne, dont l’activité est en progression de 20 %, tous les circuits sont en berne. Les grands magasins ont perdu 32 % de leur chiffre d’affaires en moyenne, sur neuf mois, à fin septembre, faute de fréquentation touristique. Les hypermarchés et supermarchés ont vu leurs ventes d’habillement plonger de 17,8 %. Et les enseignes spécialisées ont perdu 15 % de ventes en deux ans. Seules les chaînes de grande diffusion type Kiabi et Gémo, grâce à leur positionnement d’entrée de gamme et leur offre familiale, résistent : leur activité est désormais quasiment au niveau de celle de 2019. Car, les retail parks, ces zones commerciales qui agrègent des grandes surfaces à l’entrée des villes et à proximité d’axes routiers, ont toujours leur public : les ventes y ont progressé de 15 % en moyenne, à fin septembre, par rapport à 2020, d’après l’IFM »
Pour se convaincre de la tendance il suffit de remonter aux années 2000. Les statistiques montrent ainsi qu’il ne s’agit pas uniquement des chocs successifs des crises sociales et sanitaires. Depuis 2006, l’habillement neuf a reculé de 30%. La faute notamment à la tendance à chercher des habits plus durables et le détournement des habits éphémlères de moins bonne qualité.
Si les chiffres interpellent, c’est qu’ils montrent clairement un changement des habitudes pour l’achat de vêtements : « A l’exception de la vente en ligne, dont l’activité est en progression de 20 %, tous les circuits sont en berne. Les grands magasins ont perdu 32 % de leur chiffre d’affaires en moyenne, sur neuf mois, à fin septembre, faute de fréquentation touristique. Les hypermarchés et supermarchés ont vu leurs ventes d’habillement plonger de 17,8 %. Et les enseignes spécialisées ont perdu 15 % de ventes en deux ans. Seules les chaînes de grande diffusion type Kiabi et Gémo, grâce à leur positionnement d’entrée de gamme et leur offre familiale, résistent : leur activité est désormais quasiment au niveau de celle de 2019. Car, les retail parks, ces zones commerciales qui agrègent des grandes surfaces à l’entrée des villes et à proximité d’axes routiers, ont toujours leur public : les ventes y ont progressé de 15 % en moyenne, à fin septembre, par rapport à 2020, d’après l’IFM »
Pour se convaincre de la tendance il suffit de remonter aux années 2000. Les statistiques montrent ainsi qu’il ne s’agit pas uniquement des chocs successifs des crises sociales et sanitaires. Depuis 2006, l’habillement neuf a reculé de 30%. La faute notamment à la tendance à chercher des habits plus durables et le détournement des habits éphémlères de moins bonne qualité.