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La transition écologique du secteur automobile s’accélère. Et alors que certaines marques étrangères annoncent passer au 100% électrique d’ici quelques années, les constructeurs français craignent de manquer le train du changement. Conscient du phénomène, l’exécutif va recevoir des représentants du secteur lundi 12 juillet. « Un an après la mise en œuvre du plan de relance automobile en mai 2020, le chef de l'Etat réunira constructeurs, équipementiers, partenaires sociaux et représentants des filières pour "mobiliser la filière automobile face à l'accélération de la transition écologique" et "construire, au niveau national et européen, une vision stratégique commune à l'horizon 2030", a annoncé l'Élysée samedi », a annoncé l’AFP.
Pour la présidence, la transformation du secteur doit être soutenue par l’État avec un plan d ‘investissement « qui soit le plus renforcé possible au niveau européen ». Alors que huit milliards d’euros avaient été promis pour la sortie de la crise Covid, ce plan pourrait être axé sur les questions de transition.
Une source à l’Élysée de l’AFP assure que les échanges s’articuleront autour d’un « plan détaillé de transition, avec une ambition forte sur les activités d'avenir (batteries, hydrogène, électronique de puissance, logiciels embarqués, bornes de recharge, etc.) et un accompagnement renforcé de l'ensemble de la filière touché par cette transition ».
Les constructeurs et leurs sous-traitants estiment de leur côté que pour lancer pleinement l’essor des nouvelles technologies automobiles et de les rendre compétitives il faudrait 17 milliards d’euros d’investissements dans les cinq ans. La Plateforme filière automobile (PGA), qui avance ce chiffre, ajoute qu’il faudrait un soutien public de l’ordre de 30%. « Le secteur, qui a travaillé avec le cabinet McKinsey, juge qu'il lui faudra 9 milliards pour capter et (re)localiser en France ces technologies: batteries électriques (pour 6,6 milliards), hydrogène (1,2 md), électronique de puissance (900 millions), connectivité. Il rappelle que la France ne compte que deux "gigafactories" pour les batteries quand il en faudrait cinq fois plus à l'horizon 2030. La PFA estime que l'impact économique de ces investissements se traduirait par la création de plus de 35.000 emplois et 7,5 milliards d'euros de valeur ajoutée » avance l’AFP. Le reste des investissements étant nécessaire pour rattraper le retard de développement des bornes de recharge (33 000 actuels contre 100 000 prévues pour fin 2021).
Si les huit milliards d’euros promis par l’État sont encourageant, reste à évaluer ce qui dans cette enveloppe sera nécessaire pour éponger les pertes Covid. Ou si ces investissements de redéploiements sont suffisants pour relancer la machine industrielle.
Pour la présidence, la transformation du secteur doit être soutenue par l’État avec un plan d ‘investissement « qui soit le plus renforcé possible au niveau européen ». Alors que huit milliards d’euros avaient été promis pour la sortie de la crise Covid, ce plan pourrait être axé sur les questions de transition.
Une source à l’Élysée de l’AFP assure que les échanges s’articuleront autour d’un « plan détaillé de transition, avec une ambition forte sur les activités d'avenir (batteries, hydrogène, électronique de puissance, logiciels embarqués, bornes de recharge, etc.) et un accompagnement renforcé de l'ensemble de la filière touché par cette transition ».
Les constructeurs et leurs sous-traitants estiment de leur côté que pour lancer pleinement l’essor des nouvelles technologies automobiles et de les rendre compétitives il faudrait 17 milliards d’euros d’investissements dans les cinq ans. La Plateforme filière automobile (PGA), qui avance ce chiffre, ajoute qu’il faudrait un soutien public de l’ordre de 30%. « Le secteur, qui a travaillé avec le cabinet McKinsey, juge qu'il lui faudra 9 milliards pour capter et (re)localiser en France ces technologies: batteries électriques (pour 6,6 milliards), hydrogène (1,2 md), électronique de puissance (900 millions), connectivité. Il rappelle que la France ne compte que deux "gigafactories" pour les batteries quand il en faudrait cinq fois plus à l'horizon 2030. La PFA estime que l'impact économique de ces investissements se traduirait par la création de plus de 35.000 emplois et 7,5 milliards d'euros de valeur ajoutée » avance l’AFP. Le reste des investissements étant nécessaire pour rattraper le retard de développement des bornes de recharge (33 000 actuels contre 100 000 prévues pour fin 2021).
Si les huit milliards d’euros promis par l’État sont encourageant, reste à évaluer ce qui dans cette enveloppe sera nécessaire pour éponger les pertes Covid. Ou si ces investissements de redéploiements sont suffisants pour relancer la machine industrielle.