La RSE est au goût du jour. Inconnu il y a peu, le concept s’est installé dans les esprits et un nombre croissant d’entreprises ont mis en place des démarches de reporting. Si l’on en croit l’étude réalisée par l’Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises (Orse) et Malakoff Médéric, plus de la moitié des sociétés (58%) auraient mis en place ces rapports. C’est beaucoup plus qu’en 2014, où seuls 40% des professionnels interrogés affirmaient avoir mis en place une politique de reporting.
Par ailleurs, explique l’étude, la marge de progression est encore importante puisque 13% des sondés affirment envisager de mettre en place prochainement ce processus.
Par ailleurs, explique l’étude, la marge de progression est encore importante puisque 13% des sondés affirment envisager de mettre en place prochainement ce processus.
Les petites structures à la traîne
« Si les grandes entreprises de plus d’1 milliard d’euros de chiffre d’affaires sont toutes équipées, les très petites entreprises (moins de 1 million d’euros de chiffre d’affaires) et les entreprises de taille intermédiaire (chiffre d’affaires entre 100 millions et 1 milliard d’euros) doivent encore développer leurs outils de mesure » commente le site Business du quotidien Les Echos.
Les petites structures sont moins sensibles à ces questions pour des raisons inhérentes à leur taille mais aussi parce que la pression des associations et des défenseurs de ce concept pèse moins sur elles que sur les grands groupes, plus visibles.
Par ailleurs, si le concept est désormais connu, la rhétorique ne tient pas toujours la route. Tant que le retour sur investissement n’a pas été mesuré dans des situations diverses et variées, il sera compliqué de convaincre les TPE et PME de se lancer dans l’aventure. Les débats en la matière doivent se multiplier pour que les structures qui affirment ne pas avoir les moyens de lancer la démarche soient convaincues qu’il s’agit d’un investissement à moyen et long terme. C’est le seul moyen de rassurer les entreprises dont 38% affirment manquer de ressources financières ou humaines pour mettre en place une stratégie RSE.
Les petites structures sont moins sensibles à ces questions pour des raisons inhérentes à leur taille mais aussi parce que la pression des associations et des défenseurs de ce concept pèse moins sur elles que sur les grands groupes, plus visibles.
Par ailleurs, si le concept est désormais connu, la rhétorique ne tient pas toujours la route. Tant que le retour sur investissement n’a pas été mesuré dans des situations diverses et variées, il sera compliqué de convaincre les TPE et PME de se lancer dans l’aventure. Les débats en la matière doivent se multiplier pour que les structures qui affirment ne pas avoir les moyens de lancer la démarche soient convaincues qu’il s’agit d’un investissement à moyen et long terme. C’est le seul moyen de rassurer les entreprises dont 38% affirment manquer de ressources financières ou humaines pour mettre en place une stratégie RSE.